Mieux que Pokemon ? La sensation Yokai Watch

Jeudi, 28 août 2014

Yokaï  Watch connait un succès phénoménal au Japon (voir les vidéos ci-dessous). Préparez-vous : cela va débarquer rapidement en France … 

A l’origine de cette série, il y avait un jeu vidéo et un manga. Depuis janvier 2014, c’est devenu un dessin animé diffusé chaque vendredi à la télévision. Très vite, cette série est devenue un succès, détrônant (presque) Pokemon (diffusé chaque jeudi).

Comme Pokemon, on retrouve un héros – Keita remplaçant Satoshi (Sasha dans la VF)) – et une mascotte, Jibanyan, comme Pikachu peut l’être dans Pokemon.

« Yokai » signifie « esprit » en japonais. Ce sont, dans la culture japonaise, des fantômes aux allures de monstres, doués de pouvoirs supernaturels.

L’histoire commence lorsque Keita trouve près d’un arbre « sacré » une sorte de capsule. En l’ouvrant, il libère un esprit, appelé Whisper. Ce dernier donne à Keita une montre dotée du pouvoir de voir les esprits errants maléfiques qui causent des tracas aux habitants de la ville. Comme Sasha dans Pokemon, Keita demande de l’aide de bons Yokai pour lutter contre les mauvais.

Les machines (jeux d’arcade) dans les salles de jeux (destinées plus aux enfants qu’aux grands) permettent aux enfants de faire des « battles », comme avec Pokemon.

Tous les petits japonais demandent leur montre et les « médalou » (« médailles » en japonais) à y insérer. Le fabricant n’avait a priori pas prévu un tel succès puisque très vite les magasins étaient en rupture de stock. A chaque nouvel approvisionnement – annoncé avec toutes les fanfares – les parents s’attentent à braver des files d’attente de centaines de mètres. Aujourd’hui encore, le nouveau modèle de montre n’est plus disponible. Seul l’ancien l’est, dans la limite d’une seule montre par foyer ! A la manière, là encore, de Pokemon (avec X et Y), le jeu est décliné en 2 séries, chacun proposant des yokais uniques.

Le merchandising des produits dérivés n’est pas en reste. Tout se décline désormais en Yokai Watch dans les magasins : bentos, mugs et bavettes, t-shirts et serviettes, cahiers et crayons … pour le plus grand bonheur des petits (et évidemment des parents moins ravis …). La chanson entrainante est reprise par tous les petits (et beaucoup de grands), de même que la chorégraphie.

 

 

Pour les fans de J-Pop, la chanson et la chorégraphie complètes :

 

Et ça, c’est le dernier jeu vidéo :

 

Les concepteurs ont parfaitement quadrillé le marché et tous les supports possibles. Le marché japonais, et sans doute très vite l’occident. On prend le pari : vos enfants vont adorer !