Elles arrivent en Europe et en Amérique : les « lunchboxes » – ou boîtes Bento – viennent du Japon, où elles sont utilisées quotidiennement. Les première boîtes Bento datent d’il y a plusieurs siècles, dans le Japon féodal. Aujourd’hui, elles sont devenues des objets de consommation courante. Les japonais les emportent à l’école, à l’université, au bureau , lors de pique-niques, voyages, etc … Le mot « Bento » est dérivé d’un mot signifiant « pratique ». Ces petites boites sont en quelques sortes une allégorie de la société japonaise. Les japonais sont en effet toujours en quête de créer des objets commodes tout en veillant à mettre en valeur l’esthétique et le design. C’est ainsi que les Bentos sont aussi pratiques que, souvent, jolis.
Autrefois en bois laqué, les lunchboxes sont désormais le plus souvent en plastique. Quelle que soit la matière, il y en a pour tous les goûts, toutes les couleurs, et toutes sortes de décorations … On en trouve partout, dans les « combinis » (supérettes qui sont souvent ouvertes 24 heures sur 24), les gares (même sur les quais !) et les aéroports, les supermarchés bien sûr, et les centres commerciaux. On peut disposer de celles-ci une fois son repas terminé. Mais rien ne vaut son bento personnel, préparé par soi-même, ou préparé avec amour par sa maman ou sa/son conjoint(e).
Certaines lunchboxes sont hermétiques et étanches. La plupart comprennent plusieurs compartiments – voire « niveaux » – car les japonais ont pour habitude de manger différents mets lors d’un même repas, fussent-ils chacun très peu volumineux. Afin de bien séparer ces différents petits plats et pour éviter qu’ils ne se mélangent, les japonais utilisent ce qu’on appelle « baran » (prononcer « balane »), de petites « feuilles » synthétiques. Certains prennent aussi le temps de décorer le contenu; il y a d’ailleurs des concours de décoration de bento au Japon !
Parfois fermé avec un élastique assorti, ces boîtes disposent en général de clips pour être bien fermées. De plus en plus, on trouve des modèles de bento isothermes qui permettent de conserver les aliments à bonne température plusieurs heures. Soit du matin à l’heure du déjeuner … Et si nécessaire, vous vous serez assurés que votre lunchbox peut aller dans le micro-ondes. Il suffira alors de réchauffer le compartiments des aliments à manger chaud (veillez ainsi à bien disposer du même côté les aliments destinés à être chauffés des autres).
Si le bento japonais est communément empli de riz d’un côté, de viande ou de poisson d’un autre côté, et de légumes ailleurs, l’essentiel est de vous faire plaisir et d’emporter ce que vous aimez. Un autre avantage de ces repas préparés est que vous pouvez quantifier facilement ce que vous mangez à midi. La contenance (environ 500ml) d’un bento rempli d’aliments sains correspondra en effet parfaitement à vos besoins nutritifs. Remplissez donc votre bento avec soin, enveloppez-le dans un furoshiki, n’oubliez pas la paire de baguettes (ou la fourchette !), mettez le tout dans votre sac, et voilà une journée qui commence bien !
Le parfum solide, vous connaissez ? Emportez votre parfum n’importe tout, mais sans être encombrée. Toujours dans le sac, discret mais efficace, le petit flacon de parfum solide tient dans le creux de la main. Appliquez un peu de la fragrance sur vos poignets, dans votre cou … Des effluves fleuries en émanent.
Les parfums solides existaient dans l’Egypte antique mais ils étaient tombés un peu dans l’oubli. Très pratiques, ils correspondent bien à la femme moderne et raffinée. On ajoute le parfum à une sorte de cire, dans un mélange et un dosage subtiles. Pour l’utiliser, passez votre index doucement sur la surface ou utilisez un coton tige. Et appliquez sur la peau. La senteur du parfum met plus de temps à exhaler que votre eau de toilette. Des arômes plus délicats que ceux de votre parfum habituel en vaporisateur, mais donc moins volatiles et plus durables.
Le 5 mai (5/5) est la fête des enfants au Japon. C’est un jour férié. On y fête aussi plus particulièrement les garçons (tandis qu’on fête les enfants aussi le 3 mars (3/3), et plus particulièrement les filles). Pour cela, on accroche devant les maisons, au bout de mâts de bambous, des sortes de longs fanions (ou bannières) colorés qui représentent des carpes. C’est « Koi-Nobori » – prononcer « koïnoboli » – qui signifie, littéralement, « carpe qui remonte ». Ces décorations en forme de carpes sont sorties en l’honneur des garçons, pour qu’ils grandissent bien, qu’ils restent en bonne santé.
La carpe est en effet un poisson qui remonte le courant – comme le saumon dans notre culture – sans cesse. La carpe, très présente dans la culture japonaise, symbolise ainsi la force, le courage, la persistance et la persévérance. Le 5 mai, dans les familles où on a au moins un fils, on sort donc ces banderoles : une qui est multicolore et symbolise les flots, et les autres en formes de carpes: une noire qui représente le père, une rouge qui représente la mère, et des carpes plus petites pour chaque enfant de la famille. Fabriquées en papier, en tissu ou désormais souvent en fibre textile synthétique, les « carpes » peuvent mesurer de quelques centimètre à plusieurs mètres de long. Aussi, le 5 mai, pour fêter les garçons, on sort la poupée Samouraï, comme vous pouvez le voir ci-contre à droite.