Les prix incroyables des fruits au Japon

Mardi, 18 février 2014

Les fruits au Japon sont incroyablement chers – et nous ne parlons pas de cas extrêmes (la fraise à plusieurs centaines d’euros ou la pastèque à plusieurs milliers d’euros).

La pomme à plus de 150 Yens (soit plus de 1€) est dans chaque supérette : c’est bien ce que les japonais sont habitués à payer pour manger des fruits. Et lorsqu’ils vont dans le « depato » (centre commercial) près de chez eux, ils trouvent des barquettes de fraises à 30€ ou des melons à 65€ pièce – voir photos ci-contre et ci-dessous.

Pourquoi les fruits japonais sont-ils si chers ? Il y a plusieurs raisons à cela :

1. Le gouvernement japonais applique toujours un certain protectionnisme : il n’est pas facile d’exporter des fruits au Japon. Il y a donc moins de concurrence.

2. Les terres arables sont peu importantes.

3. La main d’oeuvre est avant tout locale (peu d’immigration), et donc chère.

4. Les méthodes de cultivation sont « artisanales » et non industrielles. On fait moins appel aux pesticides, notamment.

5. Les agriculteurs japonais sont très sélectifs et privilégient la qualité à la quantité.

Le consommateur japonais est aussi très sélectif et porte autant d’attention aux détails que les agriculteurs. Les fruits doivent être bons bien sûr, mais ils doivent être beaux aussi. Et ils sont tout cela. Remplis de saveurs. D’arômes sucrés. C’est un délice. Et dans la plus grand tradition japonaise, les fruits sont magnifiques. Formes sphériques parfaites. Couleurs vives et chatoyantes. Une attention particulière est aussi apportée à leur conditionnement et leur apparence – ils sont parfois affublés de … bonnets ! :-)

Mais tout cela s’explique surtout par le fait que les fruits sont souvent objets de cadeaux. On offre un panier de fruits (à 12,000 Yens, soit plus 90€ ci-contre) comme on offrirait un gros bouquet de fleurs. Les cadeaux sont très importants au Japon. On en offre beaucoup, notamment en signe de gratitude, pour remercier quelqu’un. Et il est alors primordial que ces cadeaux présentent une apparence parfaite.

Tous les centres commerciaux proposent ces fruits délicieux. Ailleurs, certaines boutiques de luxe aux allures de bijouteries (voir ci-dessous) proposent des fruits encore plus exceptionnels, où le melon coûtera 120€ au lieu de « seulement » 60€.

Évidemment, nous n’avons pas goûté ces fruits-là … Comment des fraises à 80€ la barquette pourraient-elles être vraiment meilleures que des fraises à 30€ la barquette !

 

La Saint-Valentin au Japon

Vendredi, 14 février 2014

Les japonais fêtent aussi la Saint-Valentin mais d’une manière originale : c’est la femme qui offre un cadeau à l’élu de son coeur. Les chocolatiers sont parvenus à imposer leur volonté : le cadeau offert est du chocolat (souvent en forme de coeur, bien entendu). On dit d’ailleurs que ces compagnies effectuent la moitié de leur chiffre d’affaire annuel à cette occasion …

Dès l’école primaire, les petites filles offrent des chocolats aux garçons qu’elles préfèrent. L’occasion pour les jeunes gens de déclarer leur flamme.

Autre originalité de la Saint-Valentin japonaise : la création du « White day » un mois plus tard. Le 14 mars, ce sont en effet les hommes qui offrent à leur dulcinée un cadeau, de valeur supérieure (un cadeau de valeur inférieure serait de mauvais augure et donc très mal pris …).

Enfin, il faut noter une nuance importante – au cas où vous seriez surpris de recevoir du chocolat de la part de japonaises. Il est en effet de coutume pour ces dernières d’offrir aussi des chocolats à des hommes pour lesquels elles n’ont pas de sentiments autres qu’amicaux, au plus. C’est ce que l’on appelle le « giri-choco » (prononcer « guili-tchoco », « gili » signifiant « obligation »). C’est aussi souvent destiné à des collègues ou même à son patron; c’est un geste de gratitude. Les filles entre elles s’offrent également du chocolat. On appelle cela « tomochoko », le chocolat des amies.

 

Bonne Saint-Valentin !

JOYEUX NOËL !

Mercredi, 25 décembre 2013

Joyeux Noël à tous !

メリー クリスマス

L’équipe d’AvenueDuJapon.com

Noël au Japon

Mardi, 24 décembre 2013

Noël n’a bien entendu pas la même signification au Japon que chez nous, mais les japonais le fêtent tout de même.

À vrai dire, Noël n’a pas de signification ici, c’est tout simplement une manifestation de l’influence de l’occident, et des Etats-Unis en particulier. Ici, tout le monde comprend « Merry Christmas » – à prononcer « Meli coulissoumasou ». Le père Noël existe bien. On l’appelle Santa (du Santa Claus américain) … Ou plutôt Santa-San (marque de respect bien méritée pour celui qui gâte nos enfants). Santa-san gâte sans doute moins les petits japonais que nos enfants, mais il ne manque en général pas de passer dans les chaumières nippones (pourtant privées de cheminées). Les boutiques et les rues sont décorées même si encore une fois, cela n’atteint pas l’embellissement de nos villes et villages. En somme, vous l’aurez compris, Noël au Japon est un Noël « light ». Pour preuve, précisons que le 25 décembre n’est pas un jour férié au Japon ! Kanpai quand même et … メリー クリスマス * !

* Merry Christmas

La photo de la semaine : Bambouseraie à Kamakura

Vendredi, 9 août 2013

Bambouseraie dans un temple à Kamakura, au Japon. Autant que les images, une atmosphère unique, presque mystique. Pour un petit aperçu vidéo, cliquez ici.

La fête des étoiles au Japon

Vendredi, 5 juillet 2013

Tanzaku, papiers colorés où on inscrit des voeux lors de la fête de « Tanabata » au Japon

Il était une fois, une princesse, fille du dieu céleste, qui tomba amoureuse d’un berger et eut deux enfants de cette union. Son père la força à revenir dans le ciel et tissa une nuée d’étoile pour la séparer de son amant et empêcher ce dernier de la retrouver. La voie lactée les séparaient désormais. Leur amour toujours intact, face aux pleurs de la princesse il fut accordé aux amoureux et à leu

« Tanabata » ou la fête des étoiles, célébrée au Japon le 7 juillet. Sur des papiers colorés, sont inscrits des voeux.rs enfants de pouvoir se réunir une fois l’an, la 7e nuit (« Tanabata », 七夕) du 7e mois. Le 7 Juillet. La légende dit que si on fait un voeu ce jour-là, sur un morceau de papier qu’on accroche à des branches de bambou, le voeu sera exaucé.

Ce joli conte, issue de la mythologie chinoise, est célébré chaque année au Japon. Les enfants apprennent une chanson à la maternelle et inscrivent leurs voeux sur des tanzaku colorés. Les japonais ne manquent pas d’observer le ciel ce soir-là, à l’affût de Véga (la princesse) et Altaïr (le berger) qui semblent se rapprocher dans le ciel.

Aujourd’hui, c’est « Koi-Nobori »

Dimanche, 5 mai 2013

Poupée de Samouraï pour fêter le 5 mai au Japon

Exemple de Koï nobori

Le 5 mai (5/5) est la fête des enfants au Japon. C’est un jour férié. On y fête aussi plus particulièrement les garçons (tandis qu’on fête les enfants aussi le 3 mars (3/3), et plus particulièrement les filles). Pour cela, on accroche devant les maisons, au bout de mâts de bambous, des sortes de longs fanions (ou bannières) colorés qui représentent des carpes. C’est « Koi-Nobori » – prononcer « koïnoboli » – qui signifie, littéralement, « carpe qui remonte ». Ces décorations en forme de carpes sont sorties en l’honneur des garçons, pour qu’ils grandissent bien, qu’ils restent en bonne santé.

La carpe est en effet un poisson qui remonte le courant – comme le saumon dans notre culture – sans cesse.  La carpe,  très présente dans la culture japonaise, symbolise ainsi la force, le courage, la persistance et la persévérance. Le 5 mai, dans les familles où on a au moins un fils, on sort donc ces banderoles : une qui est multicolore et symbolise les flots, et les autres en formes de carpes: une noire qui représente le père, une rouge qui représente la mère, et des carpes plus petites pour chaque enfant de la famille. Fabriquées en papier, en tissu ou désormais souvent en fibre textile synthétique, les « carpes » peuvent mesurer de quelques centimètre à plusieurs mètres de long. Aussi, le 5 mai, pour fêter les garçons, on sort  la poupée Samouraï, comme vous pouvez le voir ci-contre à droite.

La « Golden Week »

Mardi, 30 avril 2013

En France il y a le 1er mai et le 8 mai …. Au Japon, c’est la « Golden Week » (« Goruden Wiku ») … Une semaine très prisée, comme son nom l’indique. C’est en effet la période de congé la plus longue de l’année pour beaucoup de japonais (et une période faste pour les commerçants …) – il arrive fréquemment que les sociétés ferment même leurs bureaux pendant une semaine, voire dix jours. On voyage beaucoup (si vous voyez beaucoup de touristes japonais en ce moment, vous savez désormais pourquoi). On visite sa famille. Et on profite d’un temps souvent très clément sur l’archipel.

Le 29 avril est un jour férié, marquant l’anniversaire de l’empereur Showa, tandis que le 3 mai commémore la Constitution.  Le 4 mai est la journée de la Nature (« Midori no hi ») et le 5 mai est le jour des enfants (« Kodomo no hi »). Entre ces jours fériés, les japonais font souvent le pont. Notons aussi que, sur le modèle américain, les japonais décalent toujours les jours fériés s’ils tombent un dimanche !

Bon Premier Mai à tous !

Le riz au Japon : des sushis, mais pas seulement !

Lundi, 25 février 2013

Une rizière au JaponComme chacun sait, le riz est la base de l’alimentation des japonais. Depuis plus de 2000 ans, les habitants de l’archipel le cultivent. Si le temps où le riz servait de monnaie est évidemment révolu, son importance n’a pas décliné.

Le mot japonais « Gohan » signifie aussi bien « riz » que « repas ». Ainsi, un bol de riz accompagne chaque repas nippon. Ce n’est pas un cliché. Pas plus que la baguette de pain n’est un cliché pour les français. D’ailleurs, le riz est finalement l’équivalent du pain pour nous, européens, et français en particulier. Mais c’est plus qu’un accompagnement car beaucoup de plats japonais ont pour base le riz. Et pas seulement les sushis ! Comme pour le pain chez nous, lorsque les japonais veulent préparer un repas rapide, leur réflexe est de prendre du riz et d’en faire un Onigiri - une boule de riz agrémentée d’épices ou de poissons qui est ainsi l’équivalent de notre sandwich.

 

Plusieurs types de riz : les trois sortes les plus consommées

Le riz blanc : c’est le riz le plus communément consommé au Japon. Il est poli et devient collant quand il est cuit. Il est appelé Hamukai.

Le riz gluant (ou glutineux) : connu sous le nom de Mochi, il est, comme son nom l’indique, plus collant, gluant, que le riz blanc. Il est notamment très consommé lors du Shogatsu, les festivités du nouvel an.

Le riz brun ou Genmai, plus riche d’un point de vue nutritionnel car son son contient les vitamines dont est privé le riz blanc.

De loin, c’est le riz blanc qui est le plus consommé. Le mochi est utilisé dans un certain nombre de recettes, notamment des desserts avec des haricots rouges, comme nous allons le voir.

 

Les plats japonais à base de riz

Le fameux Gohanle bol de riz, qui accompagne chaque repas (ou presque) … même le petit déjeuner ! Un incontournable, comme l’est aussi, mais à un degré moindre, le bol de soupe Miso.

Les Sushis bien sûr, parmi lesquels le plus populaire en occident : les Makizushi.

Les Senbei : gâteaux de riz secs, cuits ou grillés, légers, ils servent d’encas et sont produits sous une multitude de variétés, tant dans leurs formes que leurs couleurs et bien sûr leurs saveurs. Ils sont souvent salés, notamment par la sauce soja et  avec des goûts « marins ». Ils sont parfois enroulés dans du Nori (feuille d’algue séchée).

Et aussi, entre autres :

Les gâteaux de riz, Mochi, dont nous avons parlé ci-dessus. Fris, grillés, dans la soupe, ils sont bons et très denses, et remplissent donc vite l’estomac !
Les Onigiri : boules de riz enroulées souvent dans du Nori. L’équivalent de notre sandwich. On y place souvent à l’intérieur du thon ou des oeufs de saumon, entre autres ingrédients.
Les Omuraisu (prononcer « omelaïsse ») : « omelette-riz » qui consiste à enrouler une fine omelette autour d’un gros bloc de riz. Les enfants adorent, surtout qu’on y ajoute souvent du ketchup.
Les desserts : ils sont nombreux à être fabriqués à base de riz, notamment ceux avec du riz glutineux auquel on ajoute souvent une pâte de haricot rouge (Daifuku).
Citons aussi le Donburi (du riz dans un bol auquel on ajoute au-dessus de la viande ou des tempura ou encore des tonkatsu …), ChazukeChahan (d’inspiration chinoise …) etc …

 

Produits dérivés du riz

Le Sake : le riz est fermenté pour faire des alcools fameux. Il existe une multitude de sortes de sake, à l’instar de nos vins français. Le vin japonais est assez communément bu chaud. A noter que le sake n’est pas servi en même temps qu’un plat à base de … riz.

Le vinaigre de riz : qui dit vin, dit vinaigre. Le vinaigre de riz japonais est assez doux et d’une « couleur » souvent presque transparente. Il est utilisé pour des sauces et notamment pour accompagner de petits plats servis à côté des plats principaux : cornichons et autres (« pickles »). Mais avant tout, ce vinaigre est utilisé pour faire les sushis ! L’étymologie du mot « sushi » fait d’ailleurs référence au riz vinaigré qui en est la base.

La farine, pour confectionner de nombreux plats,  notamment des desserts et des senbei.

 

Plus d’un étranger vivant au Japon a connu cela : au début, le riz lasse. On le trouve sans saveur. Au bout de quelques temps, on se surprend à manger tout son bol, à chaque repas. Puis cela devient … indispensable. Il est à noter que la manière de manger le riz est soumise à certaines règles auxquelles nul ne dérogera (excepté les étrangers non avisés). Tout d’abord, au Japon il est normal de tenir son bol de riz d’une main tandis qu’on mange de l’autre. Ensuite, on ne verse pas de la sauce (soja) dessus. Et surtout, il ne faut pas planter ses baguettes dedans car cela rappelle le rite funéraire. Lorsque vous ne mangez pas, posez simplement les baguettes horizontalement, sur le bol, ou alors sur votre plateau devant vous. Enfin, il est de bon ton de terminer chaque grain de riz ! Une vieille croyance japonaise en dit d’ailleurs long sur l’importance du Gohan. Il est en effet de coutume de dire que dans chaque grain de riz se trouvent Sept Dieux. Ainsi, laisser ne serait-ce qu’un grain de riz dans son assiette ou dans son bol est une offense. Rien de tel pour convaincre les enfants de finir leur plat !

Ce n’est donc pas un cliché : le riz est l’aliment le plus important au Japon. Un jour, un étranger se plaignit de la longueur de la saison des pluies. C’était juillet, et il pleuvait encore et encore. Une vieille dame lui répondit : « Mais c’est bien; nous avons besoin de toute cette pluie pour obtenir de bonnes récoltes de riz ».

Les « Depatos », le shopping à la japonaise

Lundi, 11 février 2013

Des millions de japonais font du shopping chaque jour dans ces grands magasins

Héritage de l’occupation américaine ou pas, les japonais aiment leurs « depatos« . Lorsque vous visitez Tokyo, d’emblée vous êtes impressionnés par le nombre de ces immeubles dévoués à la société de consommation à laquelle n’échappent pas non plus les japonais.

Le mot « depato » (デパート) vient de l’expression anglaise « department store », soit « grand magasin » en français. Imaginez l’équivalent des Galeries Lafayette à Paris … Des dizaines de Galerie Lafayette, parfois espacées les unes des autres de seulement quelques centaines de mètres et chacun faisant chacune une dizaine d’étages. Voilà le type de paysage urbain que présente souvent Tokyo (mais aussi à un degré moindre Osaka …), qui compte plus de 13 millions d’habitants (plus de 30 avec sa grande banlieue) et est la région la plus riche du monde en terme de PIB (Produit Intérieur Brut). Cette richesse moyenne explique en partie la pérennité des depatos, malgré les prix des articles qui y sont proposés. En effet, on y trouve avant tout des produits chers et même des produits de luxe. Les plus grandes marques y sont représentées, de Vuitton à Chanel, en passant par Prada, Tiffany et Cartier, pour n’en nommer que quelques-unes. A cela s’ajoutent des produits de luxe japonais comme par exemple les étages où l’on trouve les kimonos (qui valent plusieurs milliers d’Euros) ou encore des produits laqués (Shikki, Urushi). Pour ceux qui n’ont pas les moyens de faire leur shopping dans les depatos, il s’agit en fait de se promener comme on se promènerait dans une galerie de musée. Et de rêver.

La constitution des depatos répond à un schéma quasiment uniforme. Le rez-de-chaussée est consacré à la cosmétique, la mode et les accessoires, voire les bijoux aussi. Plus haut, des boutiques de marques : vêtements, chaussures, accessoires … Un étage pour les femmes, un pour les hommes. Un autre étages est dédié au bijoutiers (encore). Plus haut, les enfants ne sont pas oubliés et on peut ainsi trouver de jolis vêtements pour eux et des jouets bien sûr. Puis un ou deux étages sont consacrés à la maison, l’intérieur, la décoration. Plus haut il n’est pas rare de trouver des magasins pour le sport et les activités de plein air, ainsi qu’une grande librairie. Où que vous vous rendiez, les employés sont toujours aimables, souriants et serviables – une constance du service au Japon. Et tandis que vous vous rendez d’un étage à l’autre, si vous préférez l’ascenseur à l’escalator, vous serez accueillis par de jolies dames en uniforme qui ne manqueront jamais de vous saluer, de tenir la porte puis d’annoncer les étages.

 

Vue de haut d’un depato à Tokyo

Sur le toit des ces immeubles véritables temples de la consommation, on trouve parfois des jardins pour se relaxer et même de petits … temples Shinto. L’un des derniers étage est consacré aux restaurants, souvent chers mais abordables. Restaurant de sushi, de tempura, de soba (nouilles au sarrasin) et autres spécialités japonaises, mais aussi restaurant chinois, coréen, italien, français voire hawaïen. Il y en a pour tous les goûts. Mais justement, le plus spectaculaire pour le goût (le plus spectaculaire de votre expérience dans un depato) est en bas, tout en bas, en sous-sol. C’est là que sont invariablement réunis des dizaines de traiteurs, maraîchers, poissonniers, bouchers, pâtissiers, boulangers (on y trouve un excellent pain) etc … Tous les sens sont en alerte … Les couleurs flamboyantes de tous ces aliments frais … Des odeurs, senteurs et parfums divers embaument … Tout cela dans un brouhaha et une agitation créés par les clameurs de marchands désireux d’attirer l’attention des badauds … Il ne vous reste plus qu’à goûter un « mame » (haricot), un morceau de « tonkatsu » (porc pané frit) ou de yakitori (brochette de poulet) ou encore à boire une petite gorgée de sake … Si vous avez de la chance, peut-être pourrez-vous goûter un morceau de melon ou de pêche, parfois produits de luxe eux-aussi (un melon peut valoir plus de 100 Euros et une pêche plus de 10 Euros … En vérité ces articles ne sont pas disponibles pour être goûtés .. Vous pouvez être sûrs de leur saveur sucrée exceptionnelle). Un régal pour tous les sens. Des mets venus de tout le Japon (parfois de l’étranger aussi), cuisinés et confectionnés avec toute la passion, la créativité et tout l’art et la rigueur qui caractérisent le travail des japonais.

Les japonais sont donc fous de leurs depatos, comme si c’était là le passe-temps national. Le shopping prend ainsi au Japon des dimensions remarquables, même pour nous occidentaux. Les japonais ont aussi un autre regard sur ce qu’ils achètent. Tandis que les boutiques où, a contrario, tous les articles coûtent l’équivalent de quelques euros connaissent également un grand succès, le marché du luxe reste florissant au Japon car les japonais hésitent peu à dépenser pour obtenir de la qualité … Malgré la crise, les japonais continuent de consommer du luxe et des marques. D’ailleurs, les ventes cumulées des depatos constituent pour les analystes un indicateur économique très surveillé. Mitsukoshi, Takashimaya, Sogo … Sept jours sur sept, plus qu’un passe-temps, une passion japonaise.

Bienvenue sur le blog d’AvenueDuJapon !

Jeudi, 8 novembre 2012

Enfin nous ouvrons notre blog afin de partager avec vous des nouvelles de notre site, AvenueDuJapon.com, mais surtout afin de vous faire découvrir la culture japonaise à travers nos produits. Entre tradition et innovation, le Japon regorge de produits souvent inconnus en Europe. Des objets souvent très « futés » et donc utiles. Des objets ayant souvent comme caractéristiques un sens de l’esthétique unique.  Alors venez nous rendre visite régulièrement !

Mata-ne* !

 

* A bientôt !