Comment bien préparer le thé vert ?

Lundi, 25 novembre 2013

À l’occasion du lancement de notre gamme de thé vert (Ocha), nous avons pensé utile de partager avec vous les secrets d’un producteur de thé vert japonais sur comment bien préparer ce breuvage. Lisez attentivement ses conseils pour profiter au mieux de votre thé vert, chaque jour à la maison.

Le plus important à savoir est qu’il faut utiliser de l’eau tiède, afin de profiter au mieux de son arôme. Avec la juste température, vous obtiendrez un thé délicieux.

1. Mettez 2 cuillères à café (environ 10g) de feuilles de thé dans la théière (300 ml environ).

 

 

 

 

 

 

2. Faites chauffer la quantité d’eau appropriée. Versez dans un ou ou deux bol(s). Laissez refroidir. Si la température de l’eau est trop élevée, le thé sera amer. D’autre part, faisant d’une pierre deux coups, vous chauffez ainsi les bols.

 

 

 

 

 

 

3. Si vous êtes pressé(e) et ne désirez pas attendre, vous pouvez ajouter un peu d’eau minérale. Versez ensuite lentement le contenu du ou des bol(s) dans la théière.

 

 

 

 

 

 

4. Selon le thé vert, le temps d’infusion, comme la température de l’eau, varient. Reportez-vous bien à l’étiquette pour les instructions concernant votre thé.

La température de l’eau souhaitée peut varier de 50 degrés pour certains thés, à 90 degrés, tandis que le temps d’infusion peut aller de 30 secondes à 80 secondes.

Attendez le temps nécessaire – relaxez-vous. Ne bougez pas la théière.

 

 

 

 

 

 

5. Servez, jusqu’à la dernière goutte pour obtenir le bon goût de votre thé vert. C’est important de ne pas gâcher mais surtout vous allez ainsi pouvoir utiliser les feuilles de thé une seconde fois – et il sera toujours délicieux. N’attendez toutefois pas trop longtemps avant de préparer le second thé – pas plus d’une heure ou deux.

 

 

 

 

 

 

Rendez-vous une prochaine fois pour parler de la cérémonie du thé au Japon. Mais nul besoin de cérémonie pour apprécier pleinement cette boisson d’ailleurs très bonne pour la santé. Itadakimasu * !

 

* On traduit souvent un peu abusivement « Itadakimasu » par « bon appétit » mais en réalité, il s’agit d’une formule de politesse qui exprime le remerciement et la gratitude.

Konnichiwa ou Ohayo

Lundi, 8 juillet 2013

 

Comment dit-on bonjour en japonais … Et qu’est-ce que cela veut dire ?

Au Japon, on salue le matin en disant « Ohayo » (prononcer avec un « h » aspiré) à sa famille et ses amis, ou « Ohayo Gozaimasu » à son patron ou autres personnes (marque de déférence). C’est donc l’équivalent de « Bonjour » mais la signification de « Ohayo » (お早う) est différente. Cela vient de la phrase « O hayaku aru », littéralement « il est tôt ».

On utilise « Konnichiwa » pour saluer l’après-midi. « Konnichiwa » vient de la phrase « Kyo wa gokigen ikaga desuka », soit « Comment allez-vous aujourd’hui ? ».

Ainsi, très souvent les japonais réduisent les phrases et cela crée parfois des mots ou des expressions à part entière.

Comment apprendre japonais « facilement »

Lundi, 1 juillet 2013

AvenueDuJapon est avant tout une boutique en ligne d’articles japonais. Mais notre mission consiste aussi à faire découvrir la culture millénaire de ce fascinant pays.

Conseils pour apprendre les rudiments de la langue japonaise

Aujourd’hui, nous allons voir comment apprendre la langue japonaise. Apprendre les rudiments de cette langue n’est pas si difficile (la maitriser cette langue, connaitre ses 6 niveaux de politesse etc … c’est une autre histoire !). Voici donc 10 Principes sur comment atteindre un niveau correct de japonais : expression et compréhension orales, et lecture.

1) Avoir une bonne raison d’apprendre le japonais … Comme pour toute activité, pour s’appliquer et s’impliquer, il faut en avoir la volonté et la motivation. Vous adorez les mangas? La cuisine japonaise? Les arts martiaux nippons? Peu importe la raison, pourvu que la passion vous anime …

2) Acheter un livre comme « Le Japonais pour les nuls » : pour apprendre le minimum de grammaire, apprendre à compter et apprendre des phrases-clés toutes faites. 5 ou 10 minutes par jour et vous verrez que vous apprendrez vite.

3) Parler … anglais ! Ce n’est pas une condition sine qua non mais c’est incontestablement un atout. En effet, près de 10% des mots que les japonais utilisent viennent de l’anglais ! Si vous avez un bon niveau d’anglais, vous partez donc avec un avantage certain, à condition de …

4) Apprendre le Katakana. Il s’agit de l’alphabet syllabique réservé aux mots d’origine étrangère. L’apprendre est une nécessité, tout comme …

5) Apprendre le Hiragana. L’autre alphabet syllabique, pour les mots japonais, les désinences grammaticales, pour dénoter les sons. Ils sont aussi souvent inscrits sous les Kanji pour permettre de lire ces derniers. Indispensable, donc.

6) Apprendre 3 Kanjis par semaine. Les kanjis sont les caractères sino-japonais utilisés pour retranscrire la langue nippone. Apprenez-en 1 tous les 2 jours. Si vous en connaissez quelques centaines, vous ne pourrez pas encore lire le journal, mais votre quotidien sera bien simplifié au Japon et vous pourrez commencer à lire des mangas. Et comme apprendre les kanjis est une activité assez ludique, si vous y prenez goût, rien ne vous empêche d’en apprendre plus, plus vite.

7) Trouver un « language exchange partner » : pour apprendre une langue, rien ne vaut la pratique ! Si vous n’êtes pas au Japon, pourquoi ne pas trouver un(e) correspondant(e) sur internet, et converser sur Skype ? Vous trouverez facilement des correspondant(e)s japonais(e)s car beaucoup d’entre eux sont fascinés par notre culture et ne demandent qu’à apprendre notre langue.

8) Ecouter la langue japonaise : dessins animés, J-Pop, émissions japonaises, NHK … Familiarisez-vous avec le son de la langue. Sur internet, vous trouverez toutes les ressources dont vous avez  besoin (sur YouTube par exemple).

9) Lire en Japonais : entrainez-vous à déchiffrer hiragana, katakana et kanjis. Pour cela, il suffit d’acheter un manga en version originale et sa version française. Non seulement vous réviserez vos connaissances de kanjis mais en plus vous en découvrirez (et devinerez) d’autres et vous améliorerez votre vocabulaire et votre grammaire.

10) Aller au Japon ! L’immersion est évidemment le meilleur moyen de mettre en pratique vos connaissances et de faire de grands progrès. Une année sabbatique ou simplement des vacances, venez au Japon !

Gambatte Kudasai !

De la forge du sabre au couteau de cuisine

Vendredi, 15 février 2013

Haiku Itamae Suminagashi – couteau japonais damas artisanal

Au Japon la fabrication d’armes blanches a débuté très tôt avec l’importation des techniques de forge chinoises, comme cela fût le cas d’une majorité des bases de la culture et de la technologie nippone. Par la suite le Japon connut une très longue période de fermeture au reste du monde, c’est pendant cette période que le Japon développera réellement sa propre culture et son savoir-faire unique.

Les premiers signes d’un style de forge propre au Japon n’apparaissent qu’à partir de la fin de la période Yamato (700 ap. JC). Dès lors, les améliorations techniques n’auront de cesse de se succéder, différenciant de plus en plus les lames japonaises de toute autres au monde. La progression du savoir-faire japonais en la matière continuera beaucoup plus longtemps qu’ailleurs dans le monde. Lorsque les européens développèrent de plus en plus les armes à feu en en diffusant le concept aux autres pays, les japonais eux amélioraient encore leurs sabres. De ces centaines d’années de pratique d’une forge non-influencée par d’autres aboutirent les armes blanches les plus perfectionnées jamais créées connues dans le monde entier sous le nom de katana et wakizashi.

Cependant à partir de la restauration Meiji (19éme siècle) le port du sabre devient interdit au Japon, obligeant les innombrables forgerons du pays à se reconvertir. Le choix fût vite trouvé tant une forge n’a d’autre utilité que de fabriquer des lames. A partir de cette date, la majorité des sites de fabrication de Seki et de Sakai ne fabriquèrent plus que des couteaux de poche et de cuisine, avec la singulière particularité d’être forgés selon des techniques et avec des aciers employés habituellement pour des sabres. Ces couteaux étaient donc particulièrement tranchants, avec des aciers très durs et un angle d’aiguisage sous les 30° * ! Et comme toujours avec les japonais, cette transplantation de technique s’accompagna rapidement de son lot d’amélioration car un couteau ne s’utilise pas comme un sabre.

Haiku – couteau japonais Chroma

Ce faisant, la gastronomie japonaise tira rapidement parti de ces nouveaux outils de travail,se développant à l’extrême dans l’art de la découpe et la découverte de l’umami ** (au Japon la découpe revêt la même importance que la cuisson chez nous).

Ainsi le couteau de cuisine japonais retire aujourd’hui toute la quintessence de centaines d’années de perfectionnement en matière de fabrication de lames. Les couteaux japonais sont désormais réputés dans le monde entier et équipent les meilleurs chefs étoilés ou vainqueurs du Bocuse d’Or - à l’image du français Thibaut Ruggeri en 2013 et de Serge Viera ou Fabrice Desvignes en 2005 et 2007 -  comme les amateurs de bonne cuisine.

 

* Plus l’angle d’aiguisage est aigu, plus le couteau est tranchant mais plus il s’émousse vite. Seuls les japonais aiguisent sous 30° car ils sont les seuls à produire des aciers suffisamment durs. En occident on aiguise en général autour de 40-45°

** « Umami » signifie « le goût de ce qui est bon » et est considéré comme la cinquième saveur après amer, acide, salé, sucré.

 

Article rédigé avec la collaboration de Chroma France, spécialiste du couteau japonais en France.

 

Les Nanoblocks : un mixe de Lego et de puzzle

Mercredi, 14 novembre 2012

Nanoblocks à découvrir sur AvenueDuJapon

Les nanoblocks font leur arrivée en France. Inspirés des Lego, ils font toutefois l’objet d’un usage différent. En effet, les nanoblocks (minuscules « blocs » de quelques millimètres chacun !) sont assemblés afin de créer des objets précisément pré-définis, notamment des sites touristiques célèbres (la tour Eiffel, le Mont Saint-Michel, le Taj Mahal pour n’en citer que quelques uns). Un plan détaillé procure aux amateurs de Nanoblocks les étapes de la construction à obtenir. En somme, si les Lego font place à l’imagination, les Nanoblocks, eux, s’apparentent à un puzzle ou autre jeu de patience similaire.

Le résultat est souvent spectaculaire. Des centaines de ces mini « blocs » correctement assemblés permettent d’obtenir la réplique d’un monument très fidèle à l’original, et devient ainsi un objet de décoration. De nombreuses heures de divertissement (et de patience) en perspective, pour obtenir un petit chef-oeuvre à la maison.

Pour les petits (mais pas trop petits, à partir de 10 ans au moins), comme les grands, les nanoblocks sont une idée de cadeau sympa.

Bienvenue sur le blog d’AvenueDuJapon !

Jeudi, 8 novembre 2012

Enfin nous ouvrons notre blog afin de partager avec vous des nouvelles de notre site, AvenueDuJapon.com, mais surtout afin de vous faire découvrir la culture japonaise à travers nos produits. Entre tradition et innovation, le Japon regorge de produits souvent inconnus en Europe. Des objets souvent très « futés » et donc utiles. Des objets ayant souvent comme caractéristiques un sens de l’esthétique unique.  Alors venez nous rendre visite régulièrement !

Mata-ne* !

 

* A bientôt !