Le Japon à travers ses pubs

Mardi, 8 mars 2016

Les publicités sont souvent le reflet d’une culture. On ne réduira pas la riche culture japonaise à ses publicités, plutôt cocasses. Pas mal de kitsch, du « Animé », du « kawaii », des robots, des lycéennes en uniforme, de la J-pop … Qu’on le veuille ou non, il y a là beaucoup du Japon (moins les traditions). Quoiqu’il en soit, découvrez le côté déjanté, décalé des japonais avec ces publicités. Pas besoin de comprendre les dialogues, tout cela est souvent assez « premier degré »! …

Premier florilège (prix spécial pour la pub à 8minutes32 – écoutez bien):

 

Deuxième florilège (avec l’apparition d’un acteur français très populaire au Japon):

Allez, un 3e (des pubs récentes):

 

En attendant le printemps …

Samedi, 27 février 2016

 

Les japonais n’ont pas que les prévisions météo, ils ont aussi les prévisions des cerisiers en fleur (sakura). Chaque année, l’agence météorologique japonaise (Japan Weather Association) donne des prévisions sur les fameux cerisiers en fleur, si importants dans la culture locale. Il s’agit de savoir à quelle date le « cherry blossom » aura lieu, dans chaque ville du Japon. Et surtout le pic de la floraison. De fin mars à Kyushu (sud) à mai à Hokkaido (nord), les japonais suivent donc ces prévisions. Ils attendent avec impatience de pouvoir admirer la nature – c’est « hanami », un moment privilégié où on passe du temps (promenades et pique-niques) à profiter de l’éphémère beauté des cerisiers en fleur.

Pour ceux qui comptent ce rendre au Japon ce printemps, voici les premières prévisions de la JWA (source: Japan-Guide):

Votre signature en japonais !

Lundi, 22 février 2016
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Vous le savez peut-être déjà: au Japon, on ne signe pas au moyen d’un stylo. On utilise son tampon personnel (appelé « hanko » ou « inkan »).

Tous les japonais ont leur propre hanko; c’est donc indispensable dans la vie de tous les jours, pour toutes les formalités comme à la banque par exemple.

AvenueDuJapon.com propose de fabriquer votre propre hanko.

Indiquez-nous votre nom ou prénom, et nous le retranscrirons en katakana (l’ »alphabet » syllabique conçu pour les mots étrangers au Japon). Choisissez ensuite parmi notre gamme de hankos … Impression ronde ou carrée … Taille de 15 mm, 18 mm … Matériau en plastique, bois, pierre ou titane … De nombreux modèles pour tous les budgets (de 14,90€ à plus de 150€ selon les modèles) et encore de nombreuses nouveautés à venir. Alors donnez un charme oriental à votre vie de tous les jours avec les hankos. Les artistes (peintres, photographes …), en particulier, apprécient ces objets.

Consultez notre gamme de hanko en cliquant ici.

Exemples de prénoms en katakana, et de leur impression:

A la découverte du « melon pan »

Mardi, 2 février 2016

C’est un des gâteaux les plus appréciés au Japon. On en trouve partout et on en mange tout le temps. Au petit déjeuner, pour le goûter, en passant quand on sort du métro … Bref, quand on a un petit creux.

Cette « viennoiserie » nippone est si populaire qu’une héroïne de dessin animé pour les tout-petits, Anpanman, se nomme Melonpanna. 

Le « Melon pan » (メロンパン, prononcer « mélone panne ») n’est pas, comme son nom l’indique, un pain au melon. Il s’agit en réalité d’un petit pain sucré en forme de demi-melon cantaloup, l’intérieur brioché et une croûte dorée « biscuitée » et sucrée. On trouve des melon-pans avec des goûts variés : au chocolat, au caramel, au sirop d’érable, fourrés à la crème etc … et bien entendu au melon. On déguste aussi ce gâteau en Chine et … en Amérique latine. Et en France nous direz-vous ? On doit pouvoir en trouver mais ce n’est encore pas courant. Une adresse : Aki Boulanger, une pâtisserie japonaise à Paris, 16 rue St-Anne où vous devriez pouvoir en déguster d’excellents. Si vous avez de bonnes adresses en province, faites-le nous savoir ! Quant à les faire soi-même, pourquoi pas … farine, levure, sucre, oeuf, beurre, sel, eau, lait … Une pâte à brioche à recouvrir par une pâte à « cookie » … Mais regardez plutôt (vidéo en anglais mais sous-titrage disponible) :

 

 

 

 

Les robots au Japon … Le futur, c’est maintenant

Vendredi, 29 janvier 2016

La célèbre marque japonaise SoftBank (téléphonie mobile, internet …) avait acheté une start-up française en 2012 – une jeune société spécialisée dans la conception de robots humanoïdes. Un peu plus de 3 ans plus tard, ces robots font leur entrée dans un magasin SoftBank, remplaçant les vendeurs. L’essai initial ne durera qu’une semaine (du 28/03 au 03/04).

Pepper – c’est le nom de l’humanoïde – se distingue par son niveau de sophistication: il peut comprendre les émotions de ses interlocuteurs et lire les mouvements. C’est ainsi qu’il pourra jouer le rôle de vendeur auprès des clients, répondant à leurs questions et montrant les différents modèles de smartphones.

Pepper est déjà utilisé par plusieurs centaines de compagnies, dont Nestlé. Mais ce sera la première fois qu’il disposera d’une telle « autonomie », de telles prérogatives. Précisons toutefois que des humains (autres que les visiteurs) seront bien présents durant l’expérience « live ». Mais indéniablement, en concomitance avec le lancement grandeur nature des tests de taxis sans conducteurs (près de Tokyo, en mars), les robots prennent lentement mais sûrement leur place dans la société japonaise (et sûrement chez nous très vite aussi).

Apprendre le japonais en ligne avec Japan-Activator

Mercredi, 27 janvier 2016

Apprendre le japonais en ligne

 

Il y a beaucoup de sites internet gratuits grâce auxquels il est possible d’apprendre le japonais. Nous venons d’en découvrir un qui sort du lot; et nous voulions donc partager l’information avec vous.

Japan-Activator vous permet d’apprendre le japonais pas à pas. Très « ergonomique », intuitif, ludique, ce site se distingue par des modules de cours originaux, une interactivité intéressante et surtout par une progression de l’apprentissage très bien conçue et personnalisée. Kanas, kanjis, vocabulaire, grammaire, … Leçons suivies d’entrainements puis de tests, jeux, lecture, écriture, compréhension orale … Tout y est pour atteindre un bon niveau de japonais.

Inscrivez-vous, suivez votre progression naturelle et en peu de temps vous connaitrez les rudiments du japonais. On a testé et on a vraiment adoré!

 

http://www.japan-activator.com

 

Les différents modules proposés

Mieux que Pokemon ? La sensation Yokai Watch

Jeudi, 28 août 2014

Yokaï  Watch connait un succès phénoménal au Japon (voir les vidéos ci-dessous). Préparez-vous : cela va débarquer rapidement en France … 

A l’origine de cette série, il y avait un jeu vidéo et un manga. Depuis janvier 2014, c’est devenu un dessin animé diffusé chaque vendredi à la télévision. Très vite, cette série est devenue un succès, détrônant (presque) Pokemon (diffusé chaque jeudi).

Comme Pokemon, on retrouve un héros – Keita remplaçant Satoshi (Sasha dans la VF)) – et une mascotte, Jibanyan, comme Pikachu peut l’être dans Pokemon.

« Yokai » signifie « esprit » en japonais. Ce sont, dans la culture japonaise, des fantômes aux allures de monstres, doués de pouvoirs supernaturels.

L’histoire commence lorsque Keita trouve près d’un arbre « sacré » une sorte de capsule. En l’ouvrant, il libère un esprit, appelé Whisper. Ce dernier donne à Keita une montre dotée du pouvoir de voir les esprits errants maléfiques qui causent des tracas aux habitants de la ville. Comme Sasha dans Pokemon, Keita demande de l’aide de bons Yokai pour lutter contre les mauvais.

Les machines (jeux d’arcade) dans les salles de jeux (destinées plus aux enfants qu’aux grands) permettent aux enfants de faire des « battles », comme avec Pokemon.

Tous les petits japonais demandent leur montre et les « médalou » (« médailles » en japonais) à y insérer. Le fabricant n’avait a priori pas prévu un tel succès puisque très vite les magasins étaient en rupture de stock. A chaque nouvel approvisionnement – annoncé avec toutes les fanfares – les parents s’attentent à braver des files d’attente de centaines de mètres. Aujourd’hui encore, le nouveau modèle de montre n’est plus disponible. Seul l’ancien l’est, dans la limite d’une seule montre par foyer ! A la manière, là encore, de Pokemon (avec X et Y), le jeu est décliné en 2 séries, chacun proposant des yokais uniques.

Le merchandising des produits dérivés n’est pas en reste. Tout se décline désormais en Yokai Watch dans les magasins : bentos, mugs et bavettes, t-shirts et serviettes, cahiers et crayons … pour le plus grand bonheur des petits (et évidemment des parents moins ravis …). La chanson entrainante est reprise par tous les petits (et beaucoup de grands), de même que la chorégraphie.

 

 

Pour les fans de J-Pop, la chanson et la chorégraphie complètes :

 

Et ça, c’est le dernier jeu vidéo :

 

Les concepteurs ont parfaitement quadrillé le marché et tous les supports possibles. Le marché japonais, et sans doute très vite l’occident. On prend le pari : vos enfants vont adorer !

La photo de la semaine : Kinkaku-ji, Le Temple du Pavillon d’or (Kyoto)

Vendredi, 16 mai 2014

Kinkaku-ji, le « temple du Pavillon d’or », situé à Kyoto, au Japon. Comme son nom l’indique, ce temple Bouddhiste Zen est recouvert de feuilles d’or.

Ce magnifique site date du Japon médiéval. Le bâtiment lui-même fut construit au 14e siècle. Outre la beauté resplendissante du temple, le site se caractérise par un somptueux jardin. Construction et jardin furent conçus pour s’intégrer parfaitement l’un à l’autre. Indicible harmonie japonaise …

Les différents thé verts

Mardi, 8 avril 2014

Même les amateurs de thé ont parfois du mal à s’y retrouver parmi toutes les sortes de thé japonais. Aujourd’hui, nous vous expliquons les différences entre les thés verts japonais.

Bansha : c’est le thé le plus ordinaire, confectionné avec les dernières feuilles d’automne.

Hojicha : c’est du thé bansha qui est torréfié et présente donc des arômes de café voire de caramel. Populaire au Japon, ce thé vert est … brun et il accompagne parfois les sushis et se boit à toute heure de la journée, ne contenant que peu de caféine et de théine.

Préparation : 3 grammes dans chaque tasse, infusion à 95 degrés, pendant 30 secondes.

Sensha : c’est le thé vert le plus consommé, aussi bien au Japon qu’ailleurs.  « Sensha » signifie littéralement « thé infusé ». Cette sorte de thé est passée à la vapeur. 

Préparation : environ 7 grammes par tasse. En général on le laisse infuser moins d’un minute, à une température d’environ 80 degrés. S’il infuse trop longtemps, le goût sera amer.

Pour les amateurs, il faut distinguer plusieurs sortes de sensha.

Asamushi Sencha : passé à la vapeur 30 secondes seulement, ses feuilles sont comme des aiguilles, d’une couleur vert sombre, et plates. Il possède un arôme d’herbe.

Chumushi Sencha : entre le Asamushi et le Fukamushi (voir ci-dessous), ce sensha est passé à la vapeur pendant 1 minute.

Fukamushi Sencha : c’est le type de sensha qui passe à la vapeur le plus longtemps, 90 secondes. Ses feuilles sont ainsi cassées et il est d’une couleur plus sombre, aussi bien sec qu’infusé. Son arôme est plus riche. Il est plus épais, plus onctueux que le Asamushi.

Gyokuro : ce thé de standing est cultivé avec les premières feuilles du printemps, plusieurs semaines à l’ombre sous des nattes de pailles afin d’en modifier ses propriétés chimiques et donc nutritives. C’est ce qui le distingue des autres senshas. Sa couleur est bleue-verte, avec un éclat bien particulier, dûs à sa culture à l’abri du soleil : son niveau de chlorophylle est tel qu’il peut capter plus efficacement l’énergie (photosynthèse).

Ce thé vert est plus riche en caféine ainsi qu’en théanine. Sa saveur s’apparente plus au cresson qu’à l’herbe. Il peut aussi présenter un arôme floral. Plus riche et plus doux (il possède du umami, le fameux « 5e goût » – voir notre article du 27 janvier dernier), il est aussi plus « crémeux » et velouté que le sensha.

Préparation : 10 grammes par tasse. L’eau doit être à 60 degrés seulement (70 à 80 degrés pour les 2e et 3e infusions). Le temps d’infusion varie mais il est en général de 2 minutes pour la première infusion (10-15 secondes pour les suivantes).

Matcha : il est aussi cultivé dans la pénombre. Il est ensuite passé longuement à la vapeur, de telle sorte que ses feuilles se disloquent. Entre des pierres de granit, on moud la partie principale de la feuille comme on moud la farine. Sa couleur est un vert clair vif. C’est le thé que les japonais consomment lors des cérémonies du thé. Le matcha possède un arôme « herbeux » très légèrement sucré comme le seraient des pois. Une saveur qui contient beaucoup d’umami. Il est  utilisé dans de nombreux plats/aliments, pour son goût et pour sa couleur (comme colorant), notamment dans des desserts, des pâtisseries, des glaces. Il est consommé chaud comme froid, et même parfois en « matcha latte » au Japon.

Le matcha contient beaucoup de catéchine (source d’antioxydants).

Sa préparation, dans les règle de l’art, est assez complexe et fera donc l’objet d’un article à part entière.

Genmaicha : aussi appelé « thé pop corn », c’est un mélange de sensha et de riz brun grillé. Il était très consommé pendant la guerre, lorsque les rations de thé étaient limités. Ce thé est doux, avec un parfum d’herbe aux « teintes » de noisette.

Préparation : infusion d’une 30aine de secondes à 95 degrés.

Genmaimatcha : comme le genmaicha mais avec en plus du matcha, le genmaimatcha est crémeux et riche en caféine grâce à l’apport du matcha.

 

Le thé vert est-il si bon pour la santé ? (Re-)Lisez notre article du 8 janvier à ce sujet …

À bientôt pour parler d’autres thés japonais !

N’oubliez pas de consulter notre excellente gamme de thés verts japonais – cliquez ici.

La photo de la semaine : Les cerisiers en fleurs – Sakura, une beauté japonaise

Vendredi, 4 avril 2014

Cette semaine, les cerisiers – sakura – étaient en fleurs à Tokyo et dans ses environs. C’est toujours un moment très attendu par les japonais. C’est la confirmation du printemps. Et c’est tout simplement un spectacle mirifique de voir à tous les coins de rue et a fortiori dans les nombreux parcs.

Ce weekend, les japonais vont profiter du « hanami » (« hana » : fleur, « mi(ru) » : voir). Il vont se réunir en famille, entre amis, organiser des pique-niques dans les parcs.

Les fraises blanches japonaises

Mardi, 1 avril 2014

Ah les fruits japonais … Quel délice. Mais c’est dur pour le portefeuille !

La dernière mode au Japon ? Les japonais adorent les fraises blanches. Et pour cause. Elles sont délicieuses et sucrées. Ne vous y trompez pas, elles sont bien mures blanches. On les trouvent dans les « depatos » (centres commerciaux).

Ci-dessus, la barquette de 24 fraises est à 9800 Yens, soit 80€ … soit encore 3,33€ LA fraise !

La chaine de pâtisserie « Quil fait bon » (sans l’apostrophe), célèbre pour ses créations, propose une tarte aux fraises blanches à 1620 Yens (13€) … la part. Ou 100€ la tarte entière de 21cm

La photo de la semaine : le Château d’Osaka

Vendredi, 28 mars 2014

 

Le château d’Osaka est un des châteaux les plus célèbres du Japon.

Il fut construit au 16ème siècle sous l’initiative de Toyotomi Hideyoshi, l’un des guerriers qui contribua à unifier le Japon, avant le long règne de la dynastie de Tokugawa.

Douve, murailles, donjon : il a tout des châteaux-forts européens – malgré une architecture évidemment différente.

Aujourd’hui, ce château est en plein centre-ville d’Osaka, sur une surface de 15 acres, et situé au pied de grattes-ciel, proposant un contraste intéressant entre histoire et modernisme (voir photo ci-contre).

 

Le Fuki Miso

Jeudi, 27 mars 2014

La pétasite du Japon (Fukinoto) est une plante originaire du Japon. On en mange parfois les pousses mélangées avec du miso : c’est le Fuki Miso.

Cette fleur est de la même famille que des fleurs bien connues chez nous : pissenlit, marguerite et edelweiss, pour n’en citer que trois. L’artichaut et la laitue sont également issus de cette famille de plantes.

Le Fuki Miso (voir photos ci-contre) est une pâte que les japonais mangent avec le riz. Les pousses de pétasite doivent bouillir pendant environ 2 minutes. Une fois bien égouttées, il faut les hacher menu. Il suffit ensuite de les faire revenir dans un peu d’huile et d’ajouter miso, sauce soja, sake et sucre. Une ou deux minutes de cuisson et c’est prêt !

Le goût est assez fort, à la fois salé, sucré et amer.

Les pousses de pétasite sont aussi parfois préparées en tempura.

Magnolia japonais

Mercredi, 26 mars 2014

Les cerisiers japonais (sakura) ne sont pas encore en fleur mais cela ne saurait tarder. En attendant, les magnolias japonais sont toujours aussi magnifiques ! Le magnolia est originaire d’Asie (Chine et Japon). Arbuste ou arbre (de parfois plus de 15 mètres) il se caractérise par ses très grandes fleurs aux couleurs douces (blanches, crèmes, roses …).

Les boutiques de mode japonaise à la … mode française

La langue japonaise fait usage d’innombrables mots étrangers, principalement anglais. D’ailleurs, un alphabet syllabique (le Katakana) a été supposément créé afin de faciliter la prononciation de ces mots. La fascination des japonais pour les cultures occidentales, notamment américaines et françaises, est illustrée notamment dans beaucoup de noms de marques. Les noms de sociétés sont souvent anglais, tandis que les noms de boutiques de vêtements sont souvent français.

Pour une raison inconnue, les créateurs de ces marques ne prennent apparemment pas le soin de vérifier la signification ou le bon usage de ces termes étrangers. C’est ainsi que le promeneur occidental – francophone en particulier – s’amusera en faisant son shopping à relever des noms parfois cocasses, parfois franchement absurdes. Expressions qui ne veulent rien dire (« Rouge vif la clé »), syntaxe très approximative (« Comme ça du mode », « Bon mercerie de Anateliér »), noms inadéquats (« Tisane » pour un magasin de vêtement), mélange français et anglais (« La Best one ») … On en vient à se demander comment on s’y est pris pour les inventer. De toute évidence, tout ce qui importe est que cela sonne français. :-)

Voici un aperçu de quelques boutiques japonaises aux noms rigolos … « Coucou Trois Cents Idées » (ils devaient hésiter entre « Coucou » et « 300 idées », et hop pourquoi pas tout prendre), « Comme ça du mode » (une des marques japonaises de prêt-à-porter les plus connues), la fameuse marque de lingerie « Ravijour » (pourquoi pas « Ravinuit » tant qu’on y était), « Bises Opaques », « Bleu Bleuet », « S’habillent » (certes), et notre préférée, « Relâcher et Non-sens » (« RN » pour les fans) ne sont que quelques exemples parmi des centaines d’autres

En voici une trentaine (cliquez sur les photos pour les agrandir) :

Lac Ashi et Mont Fuji

Vendredi, 21 mars 2014

Le lac Ashi, dans la Préfecture de Kanagawa, au sud-ouest de Tokyo. Un des endroits les plus visités au Japon. Une vue superbe sur le Mont Fuji.

 

Le lac Ashi est un lac de cratère – un lac formé dans le volcan Hakone. À environ une heure trente de voiture de Tokyo, on comprend aisément que les japonais eux-même se rendent souvent dans la région de Hakone pour profiter de la nature, faire des randonnées et faire des cures dans les « onsen ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout sur les sushis !

Mercredi, 19 mars 2014

Le terme « Sushi » est en réalité un terme très général – cela signifie littéralement « riz vinaigré ». Que vous alliez au Japon avec l’intention de déguster des sushis, ou tout simplement que vous soyez amateurs de bars ou de restaurants de sushis, nous avons pensé utile d’expliquer quelques termes les concernant … Et au passage vous donner peut-être de nouvelles idées de recettes, la réalisation de sushis laissant aussi la place à la créativité de chacun. Vous constaterez que nous aussi inséré quelques expressions japonaises pour pouvoir communiquer dans un (vrai) restaurant japonais.

 

Types de sushis :

Bara sushi (« Bala-sushi ») : Le riz vinaigré et divers ingrédients sont mélangés, comme dans une salade de riz. À ne pas confondre avec « Bar-à-sushis » :-)

Batterazushi : Sushi « pressé » au maquereau. Voir Oshizushi

Chakinzushi : Le riz est enveloppé dans une fine « crêpe » d’omelette d’oeuf (voir ci-contre)

Chirashizushi : Divers ingrédients sont placés sur un lit de riz vinaigré

Edonmaezushi : Voir Nigirizushi

Gomoku sushi : Voir Chirashizushi

Inarizushi : Le riz vinaigré est placé dans une enveloppe de tofu grillé

Nigirizushi : Une boule de riz sur laquelle est posée une tranche de poisson/crustacé. C’est en réalité ce qu’on appelle communément un sushi !

Oshizushi : Le poisson est pressé sur le riz. Une spécialité d’Osaka (voir ci-contre)

Sobazushi : Sushis réalisés avec des nouilles soba (au sarrasin) au lieu du riz

Zushi : Préfixe pour le terme « sushi »

 

Types de makis (types de sushis enveloppés dans des feuilles d’algues) :

Futomaki : Gros maki (environ 5 cm de diamètre) dont :

. California roll : Avocat, surimi, concombre, sésame.

. Philadelphia roll : Saumon, cream cheese, légumes

Kappa maki : Au concombre

Makimono / Makizushi : Termes génériques désignant les makis

Natto maki : Au natto, graine de soja fermentées

Onigiri : Boule de riz, à laquelle on donne souvent une forme triangulaire, fourrée de divers ingrédients et enveloppée de nori (c’est un peu le « sandwich » japonais)

Sarada maki : Avec de la salade

Temaki / Temaki zushi : Enveloppé dans une feuille de nori, en forme de cône

 

Ingrédients :

Ebi : Crevette

Gari : Condiment : gingembre frais mariné (voir ci-contre)

Gohan : Le riz nature

Goma (kuro / shiro) : graines de sésame (noir / blanc)

Hotate : Coquille Saint-Jacques

Ika : Calamar (Encornet)

Ikura : Oeuf de saumon

Kani : Crabe

Kappa : Concombre

Konbu : algue (laminaire)

Maguro : Thon

Mirin : Sake très doux

Murasaki : Terme employé dans les bars de sushi pour désigner la sauce soja (voir Shoyu)

Namida : Autre terme pour « Wasabi »

Nori : Algues séchées (notamment pour les makis)

Samon (« Samone ») : Saumon

Shari : Terme utilisé dans les bars à sushis, désignant le riz des sushis

Shoyu : Sauce soja

Su : Le vinaigre utilisé pour les sushis

Tako : Poulpe

Tamago : Oeuf

Wasabi : Condiment, sorte de moutarde préparée avec du raifort

Yakinori : Algues séchées grillées (pour les macis)

 

Ustensiles :

Makisu

Geta : Le bloc de bois sur lequel sont servis les sushis

Hangiri : Récipient en bois de cyprès dans lequel on prépare le riz en le mélangeant avec vinaigre, mirin, sucre et sel.

Hashi : Les baguettes

Hocho : Terme désignant les couteaux

Makisu : Natte de bambou pour préparer les makis

Shamoji

Oshibori : Serviette humide offerte à chaque client

Shamoji : Spatule pour servir le riz

 

 

Boissons :

Agari : Thé vert

Biru (« bilou ») : Bière

Ocha : Thé

Chirashizushi

Nihon shu : Saké

 

Conversation :

Domo : « Merci »

Dozo : « Voici »

Gochisôsama deshita : « Merci pour ce bon repas » (à dire toujours quand on quitte le restaurant)

Hai : « Oui »

Inarizushi

Konnichiwa : « Bonjour »

Omakase : Le choix du chef

Okonomi : Lorsqu’on commande plusieurs sushis à la fois

Sabinuki : « Sans wasabi »

 

Enfin, n’oublions comment on dit le mot « chef » : « Itamae », et surtout :

ITADAKIMASU * !

(* équivalent de « Bon appétit »)

White Day

Vendredi, 14 mars 2014

Comme nous vous le disions le 14 février dernier, un mois après la Saint-Valentin, les japonais fêtent le « White Day ». Les garçons offrent en retour aux filles des chocolats (blancs) et autres sucreries ou, selon les liens qui les unissent (et leur âge !) de la lingerie (blanche) ou encore des bijoux. Il est de coutume que les cadeaux offerts le 14 mars valent trois fois plus que ceux de la Saint-Valentin.

Cette coutume est récente (elle date de la fin des années 70) mais bien ancrée au Japon et dans d’autres pays asiatiques. Les grands, comme les petits (dès la maternelle) offrent des cadeaux à l’élue de leur coeur, leurs collègues ou leurs amies.

À la découverte du Shiatsu

Mercredi, 12 mars 2014

Connaissez vous le Zen Shiatsu  ?

Le shiatsu est un art énergétique du toucher d’origine japonaise.  »shi » signifie « doigts » et « atsu » signifie « pression ».

Parmi diverses manières de pratiquer le shiatsu, on trouve le Zen Shiatsu. Le Zen shiatsu  puise ses enseignements dans les classiques de la Médecine Traditionnelle Chinoise et se distingue par le fait qu’il est indissociable de la pratique du do in (exercices de santé par l’étirement des méridiens et auto massage sur les points d’acupuncture) et du Zen (méditation en position assise). 

C’est le calme intérieur du praticien, sa posture juste et ses pressions stables (adaptées au besoins du jusha/receveur) qui vont permettre de se relaxer profondément.

Ce repos, c’est un espace qui s’ouvre. Le relâchement des tensions physiques et émotionnelles « libère les passages » et rétablit une circulation harmonieuse des souffles vitaux, le Qi.

Le shiatsu distingue le corps, le coeur et l’esprit mais ne les sépare pas. Le jusha est pris dans sa globalité corporelle, énergétique et est considéré dans sa relation à son environnement et aux cycles des saisons. Le praticien oeuvre « Ishin denshin » c’est à dire « coeur à coeur » avec le jusha.

Au Japon le shiatsu a été développé notamment par Masunaga Sensei pour le Zen Shiatsu mais aussi Ohashi Sensei, Namikoshi Sensei. Il est enseigné dans des écoles agréées par le gouvernement telles que la Nippon Shiatsu School ou la Namikoshi school. En mai 1997, la Commission Européenne l’a identifiée comme l’une des huit méthodes de médecine complémentaires.

L’idée chère aux orientaux étant de soigner ce qui n’est pas encore malade, on peut recevoir un shiatsu à chaque changement de saison pour entretenir son potentiel vital et cela à tous les âges de la vie. Si les désordres sont installés, anciens, l’action du shiatsu pourra être renforcée par d’autres branches de la Médecine Traditionnelle Chinoise que sont la pharmacopée (végétaux, minéraux…), l’acupuncture, la diététique et le gi gong. L’équilibre énergétique qui nous maintient en bonne santé sera alors rétabli.

Les Japonais étant très pudiques, le shiatsu se pratique habillé de vêtements confortables et traditionnellement au sol sur un futon. Le jusha peut-être assis et/ou allongé. Le praticien ne se sert pas seulement de ses pouces pour exercer des pressions, il peut utiliser ses avants-bras, ses coudes, ses pieds, ses genoux. Les frictions, les percussions, les vibrations et les mobilisations articulaires font également partie des techniques utilisées en shiatsu. Dès la première séance, le corps se délasse, s’étire, respire, l’esprit est apaisé.

Pour votre bien-être, pour vous relaxer et vous débarrasser d’une journée de stress, pour soulager tensions et anxiété, tout simplement pour retrouver un équilibre, pensez à essayer le Shiatsu !

Vous avez envie d’essayer ?

Pour trouver un praticien de shiatsu ou un cours de do in près de chez vous :

‎www.iokaishiatsufrance.fr

FFST  (Fédération Français de Shiatsu Traditionnel)

Merci à Sarah Fitoussi pour la rédaction de cet article.

Fukushima, Tohoku … 3 ans après

Mardi, 11 mars 2014

Comme aujourd’hui, il y a trois ans jour pour  jour il faisait un temps radieux. Avant que l’horreur ne s’abatte sur le Japon. Le tremblement de terre. Le tsunami. Tous ces disparus. Les accidents des réacteurs nucléaires à Fukushima. La crainte qui s’ensuit depuis.

Aujourd’hui à 14h46, beaucoup de japonais se sont recueillis. Sur NHK, la télévision nationale, une commémoration a eu lieu comme chaque année, en présence de l’Empereur et de l’Impératrice.

Quelle est la situation aujourd’hui ?

Trois ans plus tard, le premier ministre japonais Abe veut re-démarrer les réacteurs nucléaires (actuellement à l’arrêt) et envisage d’en construire de nouveaux malgré l’opposition majoritaire de la population japonaise (un récent sondage indique que 80% des japonais souhaitent réduire ou abandonner le contingent de réacteurs nucléaires). La dépendance énergétique du Japon devient insoutenable, selon le camp du premier ministre. Tandis que le débat est toujours d’actualité en France, l’énergie nucléaire se porte bien puisqu’il y aurait actuellement plus de 500 nouveaux projets en cours dans le monde … Soit précisément autant qu’il y a 3 ans. Quelle alternative au nucléaire ?

À la centrale de Fukushima, la situation est évidemment stabilisée mais est hélas loin d’être réglée – contrairement à ce que TEPCO (la compagnie en charge de la gestion des réacteurs nucléaires) voudrait laisser croire – ils ne sont pas à quelques mensonges près.

La région de Tohoku sinistrée est toujours dévastée, trois ans plus tard. La presse japonaise pointe aujourd’hui les graves problèmes de stress dont sont victimes les habitants de la région (et qui ont tué des centaines d’autres personnes), renforcés par une gestion post-crise défaillante du gouvernement et de TEPCO qui ne s’empressent pas d’indemniser les rescapés … Au moment où les futurs organisateurs des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 vantaient (à juste raison) le sens de l’hospitalité japonais, plus de 200.000 personnes délogées suite à la catastrophe vivraient encore dans des logements de fortune

Au Japon, la presse relate hélas trop souvent des histoires poignantes d’époux, de papas qui cherchent toujours leurs êtres chers disparus. Le 11 mars 2011, 15.884 personnes sont mortes et 2.636 sont encore « portées disparues »

Contrastant avec ce chaos, cette cicatrice qui ne se résorbera jamais, des études scientifiques régulièrement publiées donnent a priori à la population japonaise des motifs de soulagement. Selon ces études, l’impact des radiations sur la santé de la population locale serait quasiment nul. Espérons que ces informations soient fondées … À l’ouest ou à l’est, les gouvernants des plus grandes démocraties ont ceci en commun qu’ils essayent souvent de faire croire à leur population beaucoup de contre-vérités …