Apprendre le japonais en ligne avec Japan-Activator

Mercredi, 27 janvier 2016

Apprendre le japonais en ligne

 

Il y a beaucoup de sites internet gratuits grâce auxquels il est possible d’apprendre le japonais. Nous venons d’en découvrir un qui sort du lot; et nous voulions donc partager l’information avec vous.

Japan-Activator vous permet d’apprendre le japonais pas à pas. Très « ergonomique », intuitif, ludique, ce site se distingue par des modules de cours originaux, une interactivité intéressante et surtout par une progression de l’apprentissage très bien conçue et personnalisée. Kanas, kanjis, vocabulaire, grammaire, … Leçons suivies d’entrainements puis de tests, jeux, lecture, écriture, compréhension orale … Tout y est pour atteindre un bon niveau de japonais.

Inscrivez-vous, suivez votre progression naturelle et en peu de temps vous connaitrez les rudiments du japonais. On a testé et on a vraiment adoré!

 

http://www.japan-activator.com

 

Les différents modules proposés

C’est du chinois (japonais) ? Mais ce n’est pas si compliqué, et surtout, c’est passionnant …

Mardi, 17 décembre 2013

Le japonais s’écrit avec des idéogrammes (caractères chinois) ainsi que deux « alphabets » syllabiques phonétiques (tirés des idéogrammes) : hiragana et katakana, qui comportent chacun 46 caractères. Aujourd’hui nous nous intéresserons aux idéogrammes chinois, appelés Kanjis.

En Chine, il y a près de 50.000 idéogrammes. Au Japon, on en utilise couramment 2.000. On considère qu’on peut lire le journal lorsqu’on en connait 1.000. A l’école maternelle, les enfants apprennent hiragana et katakana, de telle sorte qu’ils savent lire avant l’âge de 6 ans puisqu’un idéogramme peut être transcrit phonétiquement par hiraganas et katakanas. Ils commencent à apprendre les kanjis à l’école primaire. En 6 ans, ils en connaissent 1.000.

Chaque kanji a une ou plusieurs signification(s). Aussi, provenant des idéogrammes chinois, ils sont prononcés d’au moins deux manières : « on » (prononciation chinoise; il peut en exister plusieurs pour un même caractère) et « kun » (prononciation japonaise). Les homophones sont très nombreux dans la langue japonaise : par exemple « kiko » peut vouloir dire « structure », « armure », « temps », « eccentricité » et encore près de vingt autres significations ! D’où l’importance des kanjis (ou lorsque c’est possible, du contexte) qui permettent de connaitre la signification précise des mots. Tout cela est, à vrai dire, assez compliqué et cet article n’a pas la prétention d’être un abrégé de linguistique nippone. Au contraire, notre but est ici de vous présenter les kanjis sous leur aspect … ludique.

Comme leur nom l’indique, les idéogrammes expriment une « idée ». Caractères graphiques, ils évoquent visuellement le mot qu’ils représentent.

Ainsi les idéogrammes des nombres 1, 2 et 3 sont très simples :

Très simple aussi, le caractère du mot « bouche » :

Jusqu’ici, c’est très facile … Passons à des caractères un peu plus compliqués mais bien évocateurs : vous devinerez facilement quel kanji veut dire « la rivière » et lequel signifie « la pluie » :

Voici quelques autres idéogrammes et la façon dont on peut imaginer qu’ils ont été conçus : la montagne, le feu, la porte, le sol et l’arbre :

 

Une fois qu’on connait un nombre important de caractères, on peut déduire la signification de nouveaux, composés des premiers. Par exemple l’association de trois fois l’idéogramme de l’arbre :

Vous l’aurez compris, l’idéogramme ci-dessus représente la forêt.

Pouvez-vous deviner ce que celui-ci signifie ?

Une personne

Il s’agit du « mot » « personne ». Lorsqu’on l’associe avec le caractère de l’arbre, on obtient donc la représentation d’une personne contre un arbre … C’est comme cela qu’on écrit « se reposer » (ou « vacances ») :

"Se reposer". À gauche le caractère "Personne" est un "préfixe" et se retrouve sous une forme simplifiée.

Ci-dessus, à gauche, le caractère « Personne » est un « préfixe » et se retrouve sous sa forme simplifiée. À droite, le caractère pour désigner un arbre.

Revenons au caractère de l’arbre, seul. En y ajoutant un trait horizontal en bas de ce qui peut représenter son tronc, on en désigne donc le bas … la base … le commencement … l’origine (« hon ») :

L'origine.

Associé au kanji du soleil (qui peut se prononcer « ni », ci-dessous à gauche), on obtient « l’origine du soleil », soit « là où le soleil se lève » ou encore « le pays du soleil levant » … soit l’écriture en kanji du Japon (« Ni-hon ») :

Nihon, pays du soleil levant

S’il est vrai qu’apprendre les caractères chinois demande beaucoup de travail, c’est en revanche une activité très intéressante et même – comme nous l’écrivions plus haut – ludique, comme le seraient un rébus et une charade. Cela requiert un certain sens de l’observation et occasionnellement de la logique. D’autre part, c’est souvent très esthétique (la calligraphie est un art important au Japon) et cela peut donner des indications sur l’histoire du Japon (et de la Chine bien entendu), notamment sur l’importance de l’agriculture. Enfin, la découverte des caractères chinois révèle parfois une certaine poésie.

La saviez-vous : au Japon, on ne signe pas …

Lundi, 16 décembre 2013

Le hanko, sceau personnel, est souvent placé dans une petite boite où se trouve aussi de l’encre rouge.

Au Japon, on ne signe pas de sa main : une signature manuscrite n’est pas reconnue par la loi. À la place, on utilise un « hanko« , cachet gravé à son nom. Ce « tampon » était traditionnellement fabriqué en bois, en pierre ou en ivoire. Il est aujourd’hui le plus souvent en bambou ou en plastique.

Pour signer les actes officiels, on fait enregistrer son sceau personnel à la mairie après l’avoir fait fabriquer sur mesure chez un fabricant spécialisé – selon la matière, le prix peut aller jusqu’à plus de 100€. Si on a un nom de famille commun, on peut trouver son hanko pré-fabriqué dans des supérettes pour un prix plus modique. Bien entendu, une personne morale dispose elle aussi de son sceau personnalisé. L’encre utilisée est le plus souvent rouge. Elle est souvent incluse dans les petites boites et les étuis qui sont vendues pour ranger son tampon.

Les noms japonais sont en kanjis (caractères chinois) et les hankos sont réservés aux japonais (et aux chinois, taïwanais …). Toutefois, pour les occidentaux, il est possible d’obtenir son propre hanko en katakana, l’ »alphabet » syllabique japonais utilisé pour retranscrire les mots et les noms étrangers. Nous reparlerons prochainement des alphabets syllabiques ainsi que des kanjis.

Si vous le souhaitez, vous pouvez commander votre sceau personnel en katakana qui sera fabriqué sur commande.

L’HISTOIRE JAPONAISE EN QUELQUES MOTS …

Après nos explications sur les termes d’arts martiaux les plus usités, on nous a demandé de poursuivre avec d’autres mots japonais. Aujourd’hui nous expliquons les significations littérales (les caractères chinois) de quelques termes qui sont souvent utilisés en occident au sujet de l’histoire du Japon. Certains de ces termes feront plus tard l’objet d’articles à part entière. Ce ne sont aujourd’hui que des définitions succinctes fondées sur les explications de leur kanji respectif.

Shogun : 将軍 littéralement « Commandant militaire », soit « Général ». Avant l’ère Meiji (voir plus bas), ils étaient, de fait, les gouvernants du Japon.

Samourai : 侍  « serviteur des nobles » . Ce sont les guerriers dans le Japon féodal. On dit aussi « bushi », d’où a été tiré le mot « bushido », la voie du samouraï, que les pratiquants d’arts martiaux connaissent.

Seppuku : 切腹 « se trancher l’estomac ». Suicide rituel réservé originellement aux samouraïs. Plus communément appelé « harakiri » en France.

Harakiri : 腹切り, c’est la même chose que le Seppuku. Pour des raisons littéraires, on utilise ce dernier à l’écrit tandis qu’on utilise le premier dans la langue parlée.

Geisha : 芸者  . « Gei » signifie « l’art », tandis que « sha » est un suffixe qui signifie « la personne ». Geisha signifie donc simplement « artiste ». Ce sont des « hôtesses » – certains diront « courtisanes » – chargées de divertir leurs invités en connaissant et pratiquant notamment des jeux et surtout la musique et la danse.

Meiji : 明治 : « Mei » signifie « éclairé », « ji » signifie « gouverner ». C’est l’ère (1868-1912) qui a correspondu à l’ouverture du Japon sur le monde extérieur, et à son développement vers le modernisme (et la fin de l’ère féodale).

Ninja : 忍者 « agent secret ». Ils étaient des mercenaires auxquels étaient dévolues des missions de sabotage, espionnage, assassinat et autres sombres actions dans le Japon féodal (vers le 15ème siècle).

: 能 « Talent ». Il s’agit d’une forme de théâtre, drame musical inventé au 14ème siècle et toujours joué au Japon. C’est un art très traditionnel dans lequel les acteurs – uniquement des hommes – sont masqués.

Kamikaze : 神風, « kami » signifie « Dieu », « kaze » « le vent ». On pourrait donc traduire par « le vent divin ». Aviateurs suicidaires pendant la seconde guerre mondiale.

A bientôt pour d’autres explications !

La superstition des chiffres au Japon

Ichi, ni, san, shi (yon), go, roku, shichi (nana), hachi, kyu, ju … Si vous connaissez un peu le Japon, vous savez déjà sûrement compter jusqu’à 10 … Mais connaissez-vous la signification des chiffres dans ce pays où les gens sont si superstitieux ?

Comme tant d’autres choses, les japonais ont « importé » la signification du chiffre 13 de l’occident. Mais ce sont avant tout les chiffres 4 et 9 que les japonais évitent. 4 peut en effet se prononcer « shi » qui, phonétiquement, signifie « la mort ». 9, qui peut se prononcer « ku », peut signifier « la douleur ». C’est la raison pour laquelle il n’y a pas de place de parking 4 et souvent aussi pas de chambre d’hotel numéro 4. Dans les maternités, il n’y a pas de chambre 43, qui peut vouloir dire « mort-né ». Ainsi ces superstitions sont-elle souvent liées à des homophones (même prononciation mais sens différents). De la même façon, certains chiffres sur les plaques d’immatriculation ne sont pas représentés, leur prononciation pouvant rappeler la mort (42-19, 42-56 …).

Une autre croyance (shintô) est que les hommes et les femmes connaissent, au cours de leur vie, des années pré-destinées à être sombres. C’est ce qu’on appelle les années Yakudoshi. Les femmes qui ont 19, 33 et 37 ans auraient une année difficile tandis que les hommes de 25, 42 et 61 ans risqueraient de passer une année sous de mauvais auspices.

Au contraire, les nombres 7 et le 8 sont considérés comme des chiffres de chance. Le kanji (caractère chinois) du 8 a une forme évasée qui suggère la prosperité et de bonnes choses à venir : 八. Le 7, comme dans de nombreux autres pays, est de bon augure. Les références à ce chiffre sont nombreuses dans la culture japonaise . Citons les 7 dieux de la chance (Shichifukujin), les 7 herbes (Nanakusa) que l’on mange le 7 janvier et qui sont supposées éloigner le mal, la fête de Tanabata du 7 juillet …

La superstition tient donc une place importante dans la vie de tous les jours des japonais. Elle conditionne même parfois les décisions qu’ils prennent. Ainsi beaucoup de parents prennent en compte le nombre de traits des kanji avant de choisir le prénom de leur enfant, nombre qui phonétiquement indiquerait de bons ou de mauvais augures.

Dans un prochain article, nous parlerons d’autres superstitions nippones.

Dites-le avec des cartes …

Mardi, 5 novembre 2013

La culture japonaise se caractérise par son raffinement. On retrouve cela notamment dans la papeterie et en particulier dans les cartes de voeux. Société moderne s’il en est, le poids des traditions reste néanmoins très ancré dans la culture japonaise. Ainsi, au pays de l’électronique, les cartes de voeux ont toujours plus d’importance que les cartes électroniques ! En effet, comment ne pas apprécier ces beaux papiers, tantôt avec du chirimen (tissu crêpé japonais), tantôt en papier washi, ces décorations colorées … ?

À quelques semaines des fêtes, découvrez des cartes de voeux japonaises avec des calligraphies, ou encore le modèle avec Origami … Plus que des cartes, de véritables cadeaux, pour transmettre un message du fond du coeur à quelqu’un qui nous est cher …

Les arts martiaux japonais en quelques mots …

Samedi, 26 octobre 2013

AvenueDuJapon.com a pour vocation de vous faire découvrir le Japon et sa culture, pas seulement grâce à sa boutique, mais aussi par l’intermédiaire de ce blog.

 

Dans la langue française, nous utilisons environ 40 mots japonais seulement … Une partie significative de ces mots provient des art martiaux japonais. Justement, aujourd’hui nous allons vous donner la traduction littérale de quelques mots japonais dans le domaine des arts martiaux. Alors que veulent dire exactement Judo, Karate, Tatami etc … ?  Voici quelques explications.

Tout d’abord, les traductions de suffixes :

- do : la voie, l’art (ex: judo, bushido)

-ka : « une personne » (ex: judoka, karatéka)

Et les traductions des mots les plus utilisés :

Karate :  唐手  Main Vide : plus que le sens « main nue » donc « désarmée », on pense à la vacuité de l’esprit, comme dans la méditation

Judo :  柔道  La voie de la souplesse, comme on s’adapte à son adversaire

Aikido :  合気道 La voie de la concordance des énergies

Ju-Jitsu :  柔術  L’art de la souplesse (notez « 柔 » : le même kanji que dans Judo)

Kendo :  剣道  La voie du Sabre

Sumo :  相撲  Se ruer l’un sur l’autre

Dojo :  道場  L’endroit où l’on trouve la voie

Tatami : 畳  Tassé – comme la paille l’est pour fabriquer un véritable tatami

Dan : 段 Rang, degré – comme les marches d’un escalier

Ippon : 一本 Littéralement, c’est un compteur pour les objets longs. Ici cela fait référence au bras.

Kata : 形 Littéralement « retracer à l’identique avec un pinceau »

À bientôt pour d’autres explications de mots !

Votre prénom en caractères chinois

Jeudi, 11 juillet 2013

Exemple d’un prénom en caractères chinois (Kanjis)

Dans l’écriture japonaise, les caractères chinois – appelés « Kanji » – sont utilisés pour représenter une idée ou un son. Aussi, le même son peut être transcrit de plusieurs manières. Quand vient le moment de nommer leur enfant, les parents japonais doivent ainsi prendre en considération la sonorité du nom (tout comme nous le faisons) mais aussi choisir les idéogrammes (kanji) selon leur sens et leur esthétique.

AvenueDuJapon vous propose de concevoir votre prénom en Kanji. Chaque syllabe de votre prénom sera représentée par un kanji que vous choisirez parmi une liste qui vous aura été présentée en fonction de votre personnalité, de vos goûts, qualités, etc … Une fois que vous aurez fait votre choix, votre prénom sera calligraphié sur un papier japonais. Il ne vous restera plus qu’à l’encadrer. Une création unique, aussi culturelle qu’artistique

Tampon du Kanji de « Nicolas »

Ci-contre, un exemple de création pour le prénom Nicolas. En haut, le kanji pour « Ni » signifie « Soleil ». Au milieu, pour « co », le kanji signifie « solitaire ». Le dernier idéogramme signifie « bon ». Parmi les autres caractères qui auraient pu être choisis pour « Nicolas », se trouvent ceux qui signifient « coeur », « bonheur », « lumière », « persévérance », et encore beaucoup d’autres.

À droite, la signature du prénom grâce à un tampon (« Hanko« ) fabriqué spécialement pour la personne.