On emploie souvent l’expression « Être Zen » ou « Rester Zen » mais qu’est-ce que le Zen ?
Le Zen est tout simplement une forme de bouddhisme qui met l’accent sur la méditation, dans une position assise, tel que la pratiquait le fondateur du bouddhisme, Siddhartha Gautama. Bouddha. Cette posture s’appelle le Zazen.
Le Zazen est donc un entrainement spirituel qui conduit à la méditation.
Comment pratiquer le Zazen ?
Une bonne posture est indispensable à une bonne respiration :
1. Asseyez-vous dans la position du Lotus (ou en tailleur) : pied droit sur ou contre la cuisse gauche et vice versa. Installez éventuellement un coussin pour plus de confort. Si cette position est inconfortable, vous pouvez vous mettre à genoux, calé(e) avec un coussin.
2. Disposez vos mains d’une de ces manières :
3. Restez bien droit(e) : colonne vertébrale droite, sans crisper les épaules
La respiration est évidemment primordiale pour la méditation. Elle se fera par le nez. Voici comment :
1. Fermez les yeux à moitié, votre regard posé sur un point à un ou deux mètres devant vous
2. Inspirez profondément et portez votre attention sur le flux d’air qui monte de la base de votre colonne vertébrale jusqu’à un point situé entre vos yeux, appelé Miken
3. Conservez cette posture et imaginez que du Miken, tel un soleil, irradie une source de chaleur et de lumière
4. Expirez doucement en sentant le flux d’air traverser votre visage, puis votre gorge et votre poitrine jusque l’abdomen, juste au-dessus de votre nombril.
Recommencez.
Ce qu’il faut retenir :
La méditation a pour but de vider votre esprit de toutes pensées. L’essentiel pour cela est de vous concentrer sur votre posture et votre respiration (le « miken » vous aide à cela mais vous pouvez y parvenir sans). Cet état favorise l’afflux de sang dans votre cerveau et cela vous procure une grande et réelle sérénité. Ce qu’on appelle communément être « Zen ».
Les jardins bouddhistes Zen symbolisent l’essence de la nature, sans toutefois chercher à reproduire son apparence. Ainsi les graviers et le sable remplacent l’eau. On visite ces jardins dans les temples, tellement propices au calme et à ma méditation.
Accompagnant l’avènement du Bouddhisme, l’encens est rapidement devenu une part importante de la culture japonaise.
Bien que les composants de l’encens japonais soient multiples et variés, certains sont très usités, parmi lesquels les deux principaux que l’on retrouve dans beaucoup de produits: le Bois d’aloès (jinko) et le Bois de santal (connu pour ses effets apaisants et donc ses vertus pour la méditation), mais aussi Benjoin, Camphre, Cannelle, Clou de girofle et Patchouli …
Un prêtre du 15è siècle aurait défini les 10 vertus de l’encens :
Il favorise l’accès à la Spiritualité
Il purifie l’Esprit et le Corps
Il débarrasse l’Esprit des mauvaises pensées
Il stimule l’Attention
Il accompagne dans la Solitude
Il permet de se Détendre
Quand il est abondant, on ne s’en lasse pas
Même en petites quantités, on en tire satisfaction
Le temps n’altère pas son arôme
Il peut être utilisé chaque jour sans risque
Tout d’abord importateurs, les japonais ont ensuite fabriqué leur propre encens, maintenant toutefois l’importation de certains des ingrédients d’autres pays d’Asie. Certaines compagnies ont désormais plus de 300 ans d’existence, comme Nippon Kodo. Au Japon, « Kodo » – ou « Ganko » – est une cérémonie, l’art d’apprécier les senteurs des encens et de distinguer leur provenance.
Dans la tradition bouddhiste, il est de coutume d’allumer de l’encens lorsqu’on prie pour des personnes disparues. Mais comme en occident, c’est surtout un accessoire qui contribue à se relaxer, et, pour certains, à méditer.
En cône ou en bâton ? En bâton, l’encens brûle plus uniformément et régulièrement. Son parfum est diffusé avec une plus grande constance – il est donc adapté pour une pièce. En cône, le parfum est plus intense et donc pour de plus grands volumes.
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