A la découverte du « melon pan »

Mardi, 2 février 2016

C’est un des gâteaux les plus appréciés au Japon. On en trouve partout et on en mange tout le temps. Au petit déjeuner, pour le goûter, en passant quand on sort du métro … Bref, quand on a un petit creux.

Cette « viennoiserie » nippone est si populaire qu’une héroïne de dessin animé pour les tout-petits, Anpanman, se nomme Melonpanna. 

Le « Melon pan » (メロンパン, prononcer « mélone panne ») n’est pas, comme son nom l’indique, un pain au melon. Il s’agit en réalité d’un petit pain sucré en forme de demi-melon cantaloup, l’intérieur brioché et une croûte dorée « biscuitée » et sucrée. On trouve des melon-pans avec des goûts variés : au chocolat, au caramel, au sirop d’érable, fourrés à la crème etc … et bien entendu au melon. On déguste aussi ce gâteau en Chine et … en Amérique latine. Et en France nous direz-vous ? On doit pouvoir en trouver mais ce n’est encore pas courant. Une adresse : Aki Boulanger, une pâtisserie japonaise à Paris, 16 rue St-Anne où vous devriez pouvoir en déguster d’excellents. Si vous avez de bonnes adresses en province, faites-le nous savoir ! Quant à les faire soi-même, pourquoi pas … farine, levure, sucre, oeuf, beurre, sel, eau, lait … Une pâte à brioche à recouvrir par une pâte à « cookie » … Mais regardez plutôt (vidéo en anglais mais sous-titrage disponible) :

 

 

 

 

Les différents thé verts

Mardi, 8 avril 2014

Même les amateurs de thé ont parfois du mal à s’y retrouver parmi toutes les sortes de thé japonais. Aujourd’hui, nous vous expliquons les différences entre les thés verts japonais.

Bansha : c’est le thé le plus ordinaire, confectionné avec les dernières feuilles d’automne.

Hojicha : c’est du thé bansha qui est torréfié et présente donc des arômes de café voire de caramel. Populaire au Japon, ce thé vert est … brun et il accompagne parfois les sushis et se boit à toute heure de la journée, ne contenant que peu de caféine et de théine.

Préparation : 3 grammes dans chaque tasse, infusion à 95 degrés, pendant 30 secondes.

Sensha : c’est le thé vert le plus consommé, aussi bien au Japon qu’ailleurs.  « Sensha » signifie littéralement « thé infusé ». Cette sorte de thé est passée à la vapeur. 

Préparation : environ 7 grammes par tasse. En général on le laisse infuser moins d’un minute, à une température d’environ 80 degrés. S’il infuse trop longtemps, le goût sera amer.

Pour les amateurs, il faut distinguer plusieurs sortes de sensha.

Asamushi Sencha : passé à la vapeur 30 secondes seulement, ses feuilles sont comme des aiguilles, d’une couleur vert sombre, et plates. Il possède un arôme d’herbe.

Chumushi Sencha : entre le Asamushi et le Fukamushi (voir ci-dessous), ce sensha est passé à la vapeur pendant 1 minute.

Fukamushi Sencha : c’est le type de sensha qui passe à la vapeur le plus longtemps, 90 secondes. Ses feuilles sont ainsi cassées et il est d’une couleur plus sombre, aussi bien sec qu’infusé. Son arôme est plus riche. Il est plus épais, plus onctueux que le Asamushi.

Gyokuro : ce thé de standing est cultivé avec les premières feuilles du printemps, plusieurs semaines à l’ombre sous des nattes de pailles afin d’en modifier ses propriétés chimiques et donc nutritives. C’est ce qui le distingue des autres senshas. Sa couleur est bleue-verte, avec un éclat bien particulier, dûs à sa culture à l’abri du soleil : son niveau de chlorophylle est tel qu’il peut capter plus efficacement l’énergie (photosynthèse).

Ce thé vert est plus riche en caféine ainsi qu’en théanine. Sa saveur s’apparente plus au cresson qu’à l’herbe. Il peut aussi présenter un arôme floral. Plus riche et plus doux (il possède du umami, le fameux « 5e goût » – voir notre article du 27 janvier dernier), il est aussi plus « crémeux » et velouté que le sensha.

Préparation : 10 grammes par tasse. L’eau doit être à 60 degrés seulement (70 à 80 degrés pour les 2e et 3e infusions). Le temps d’infusion varie mais il est en général de 2 minutes pour la première infusion (10-15 secondes pour les suivantes).

Matcha : il est aussi cultivé dans la pénombre. Il est ensuite passé longuement à la vapeur, de telle sorte que ses feuilles se disloquent. Entre des pierres de granit, on moud la partie principale de la feuille comme on moud la farine. Sa couleur est un vert clair vif. C’est le thé que les japonais consomment lors des cérémonies du thé. Le matcha possède un arôme « herbeux » très légèrement sucré comme le seraient des pois. Une saveur qui contient beaucoup d’umami. Il est  utilisé dans de nombreux plats/aliments, pour son goût et pour sa couleur (comme colorant), notamment dans des desserts, des pâtisseries, des glaces. Il est consommé chaud comme froid, et même parfois en « matcha latte » au Japon.

Le matcha contient beaucoup de catéchine (source d’antioxydants).

Sa préparation, dans les règle de l’art, est assez complexe et fera donc l’objet d’un article à part entière.

Genmaicha : aussi appelé « thé pop corn », c’est un mélange de sensha et de riz brun grillé. Il était très consommé pendant la guerre, lorsque les rations de thé étaient limités. Ce thé est doux, avec un parfum d’herbe aux « teintes » de noisette.

Préparation : infusion d’une 30aine de secondes à 95 degrés.

Genmaimatcha : comme le genmaicha mais avec en plus du matcha, le genmaimatcha est crémeux et riche en caféine grâce à l’apport du matcha.

 

Le thé vert est-il si bon pour la santé ? (Re-)Lisez notre article du 8 janvier à ce sujet …

À bientôt pour parler d’autres thés japonais !

N’oubliez pas de consulter notre excellente gamme de thés verts japonais – cliquez ici.

Les fraises blanches japonaises

Mardi, 1 avril 2014

Ah les fruits japonais … Quel délice. Mais c’est dur pour le portefeuille !

La dernière mode au Japon ? Les japonais adorent les fraises blanches. Et pour cause. Elles sont délicieuses et sucrées. Ne vous y trompez pas, elles sont bien mures blanches. On les trouvent dans les « depatos » (centres commerciaux).

Ci-dessus, la barquette de 24 fraises est à 9800 Yens, soit 80€ … soit encore 3,33€ LA fraise !

La chaine de pâtisserie « Quil fait bon » (sans l’apostrophe), célèbre pour ses créations, propose une tarte aux fraises blanches à 1620 Yens (13€) … la part. Ou 100€ la tarte entière de 21cm

Le Fuki Miso

Jeudi, 27 mars 2014

La pétasite du Japon (Fukinoto) est une plante originaire du Japon. On en mange parfois les pousses mélangées avec du miso : c’est le Fuki Miso.

Cette fleur est de la même famille que des fleurs bien connues chez nous : pissenlit, marguerite et edelweiss, pour n’en citer que trois. L’artichaut et la laitue sont également issus de cette famille de plantes.

Le Fuki Miso (voir photos ci-contre) est une pâte que les japonais mangent avec le riz. Les pousses de pétasite doivent bouillir pendant environ 2 minutes. Une fois bien égouttées, il faut les hacher menu. Il suffit ensuite de les faire revenir dans un peu d’huile et d’ajouter miso, sauce soja, sake et sucre. Une ou deux minutes de cuisson et c’est prêt !

Le goût est assez fort, à la fois salé, sucré et amer.

Les pousses de pétasite sont aussi parfois préparées en tempura.

Tout sur les sushis !

Mercredi, 19 mars 2014

Le terme « Sushi » est en réalité un terme très général – cela signifie littéralement « riz vinaigré ». Que vous alliez au Japon avec l’intention de déguster des sushis, ou tout simplement que vous soyez amateurs de bars ou de restaurants de sushis, nous avons pensé utile d’expliquer quelques termes les concernant … Et au passage vous donner peut-être de nouvelles idées de recettes, la réalisation de sushis laissant aussi la place à la créativité de chacun. Vous constaterez que nous aussi inséré quelques expressions japonaises pour pouvoir communiquer dans un (vrai) restaurant japonais.

 

Types de sushis :

Bara sushi (« Bala-sushi ») : Le riz vinaigré et divers ingrédients sont mélangés, comme dans une salade de riz. À ne pas confondre avec « Bar-à-sushis » :-)

Batterazushi : Sushi « pressé » au maquereau. Voir Oshizushi

Chakinzushi : Le riz est enveloppé dans une fine « crêpe » d’omelette d’oeuf (voir ci-contre)

Chirashizushi : Divers ingrédients sont placés sur un lit de riz vinaigré

Edonmaezushi : Voir Nigirizushi

Gomoku sushi : Voir Chirashizushi

Inarizushi : Le riz vinaigré est placé dans une enveloppe de tofu grillé

Nigirizushi : Une boule de riz sur laquelle est posée une tranche de poisson/crustacé. C’est en réalité ce qu’on appelle communément un sushi !

Oshizushi : Le poisson est pressé sur le riz. Une spécialité d’Osaka (voir ci-contre)

Sobazushi : Sushis réalisés avec des nouilles soba (au sarrasin) au lieu du riz

Zushi : Préfixe pour le terme « sushi »

 

Types de makis (types de sushis enveloppés dans des feuilles d’algues) :

Futomaki : Gros maki (environ 5 cm de diamètre) dont :

. California roll : Avocat, surimi, concombre, sésame.

. Philadelphia roll : Saumon, cream cheese, légumes

Kappa maki : Au concombre

Makimono / Makizushi : Termes génériques désignant les makis

Natto maki : Au natto, graine de soja fermentées

Onigiri : Boule de riz, à laquelle on donne souvent une forme triangulaire, fourrée de divers ingrédients et enveloppée de nori (c’est un peu le « sandwich » japonais)

Sarada maki : Avec de la salade

Temaki / Temaki zushi : Enveloppé dans une feuille de nori, en forme de cône

 

Ingrédients :

Ebi : Crevette

Gari : Condiment : gingembre frais mariné (voir ci-contre)

Gohan : Le riz nature

Goma (kuro / shiro) : graines de sésame (noir / blanc)

Hotate : Coquille Saint-Jacques

Ika : Calamar (Encornet)

Ikura : Oeuf de saumon

Kani : Crabe

Kappa : Concombre

Konbu : algue (laminaire)

Maguro : Thon

Mirin : Sake très doux

Murasaki : Terme employé dans les bars de sushi pour désigner la sauce soja (voir Shoyu)

Namida : Autre terme pour « Wasabi »

Nori : Algues séchées (notamment pour les makis)

Samon (« Samone ») : Saumon

Shari : Terme utilisé dans les bars à sushis, désignant le riz des sushis

Shoyu : Sauce soja

Su : Le vinaigre utilisé pour les sushis

Tako : Poulpe

Tamago : Oeuf

Wasabi : Condiment, sorte de moutarde préparée avec du raifort

Yakinori : Algues séchées grillées (pour les macis)

 

Ustensiles :

Makisu

Geta : Le bloc de bois sur lequel sont servis les sushis

Hangiri : Récipient en bois de cyprès dans lequel on prépare le riz en le mélangeant avec vinaigre, mirin, sucre et sel.

Hashi : Les baguettes

Hocho : Terme désignant les couteaux

Makisu : Natte de bambou pour préparer les makis

Shamoji

Oshibori : Serviette humide offerte à chaque client

Shamoji : Spatule pour servir le riz

 

 

Boissons :

Agari : Thé vert

Biru (« bilou ») : Bière

Ocha : Thé

Chirashizushi

Nihon shu : Saké

 

Conversation :

Domo : « Merci »

Dozo : « Voici »

Gochisôsama deshita : « Merci pour ce bon repas » (à dire toujours quand on quitte le restaurant)

Hai : « Oui »

Inarizushi

Konnichiwa : « Bonjour »

Omakase : Le choix du chef

Okonomi : Lorsqu’on commande plusieurs sushis à la fois

Sabinuki : « Sans wasabi »

 

Enfin, n’oublions comment on dit le mot « chef » : « Itamae », et surtout :

ITADAKIMASU * !

(* équivalent de « Bon appétit »)

Pourquoi vit-on plus vieux et mieux à Okinawa ?

C’est au Japon qu’on vit le plus longtemps, en particulier à Okinawa, un archipel situé au sud des quatre îles japonaises principales. Okinawa est célèbre pour ses plages magnifiques mais aussi pour abriter le plus de centenaires au monde. Plus étonnant encore, ces personnes maintiennent souvent une très bonne forme, certaines d’entre elles travaillant encore dans les champs.

Les scientifiques se sont bien entendu penchés sur le cas de ces habitants aux espérances de vie hors-du-commun.

 

Les constations d’une santé exceptionnelle, même à un âge avancé

À Okinawa, le temps semble avoir moins de prise sur les habitants.

. Mentalement, les okinawaïens font le plus souvent preuve d’un esprit encore très alerte au-delà de 100 ans. Le taux de démences séniles est inférieur à celui de populations équivalentes en occident.

.  Les docteurs sont frappés de constater que les okinawaïens âgés ont des artères en très bon état. Leurs taux de cholestérol et d’homocystéine sont très bas, comparé aux populations occidentales. Les risques de maladies cardio-vasculaires, de crise cardiaques/infarctus sont ainsi significativement réduits.

. L’ostéoporose les touche beaucoup moins qu’en occident. On estime qu’il y a deux fois moins de fractures des hanches à Okinawa qu’aux Etats-Unis. Les okinawaïens conservent une meilleure densité osseuse, plus longtemps.

. Les femmes d’Okinawa vivent des ménopauses avec très peu de complications et effets désagréables.

. On a aussi constaté que les okinawaïens sont beaucoup moins sujets aux cancers que les populations occidentales. Des études très sérieuses ont montré qu’ils ont 80% moins de cancer du sein et de la prostate, moitié moins de cancer des ovaires ou du colon que la population américaine.

. La « juvénilité »  des personnes âgées de l’archipel est aussi remarquable au niveau hormonal : à âges égaux, ces personnes ont des niveaux de DHEA (la fameuse « hormone de l’anti-vieillissement »), d’œstrogène et de testostérone plus élevés que les occidentaux – preuve que les okinawaïens sont physiologiquement plus jeunes … D’ailleurs, les scientifiques ont aussi constaté des taux de radicaux libres peu élevés chez ces populations – les radicaux libres étant des éléments responsables du vieillissement de nos cellules.

Quels sont donc les secrets des okinawaïens ?

Les facteurs génétiques

D’une manière générale, les études scientifiques concluent qu’environ un tiers de la longévité est due au patrimoine génétique. Il a été prouvé que les habitants d’Okinawa avaient des prédispositions génétiques favorisant une meilleure santé. Par exemple ils disposent de (attention inspirez bien fort:) « polymorphismes génétiques d’antigènes des leucocytes humains » (HLA). En des termes plus simples, ces gènes sont présents sous plusieurs formes (allèles) ce qui leur procure une plus faible susceptibilité aux maladies auto-immunes et inflammatoires. Mais de nombreuses recherches sont encore effectuées pour déterminer les facteurs génétiques dans la longévité. Plus importants encore sont les facteurs nutritionnels, comportementaux et environnementaux puisque notre mode de vie a donc une influence de 70% sur notre espérance de vie.

Une alimentation saine

L’alimentation des habitants d’Okinawa est constituée de légumes, de légumes, de fruits, de légumes, de poissons (3 fois par semaine), de graines et … de légumes :-) . Graines, tofu et autres plats à base de soja (qui contient des flavonoïdes – voir notre article sur le tofu du 13 février), poissons et konbu (algues – voir notre article sur le Shabu-shabu et sur le Oden des 20 et 27 février). A contrario, ils consomment très peu de viande, de sucre, de produits laitiers et d’oeufs. Tout cela, on le savait déjà … Il ne nous reste qu’à l’appliquer.

Parmi les aliments locaux, découvrons quelques aliments peu connus :

. les patates douces violettes : riches en flavonoïdes, carotenoïdes et vitamine E 

. les concombres amers (goya) qui réduisent le taux de sucre dans le sang des diabétiques (et ont autant de vitamines C que les citrons !)

. Les poulpes et encornets sont riches en taurine, bénéfique pour réduire le taux de cholestérol et la tension

. Les graines de lin, sources de phytoœstrogènes comme le soja, et donc particulièrement bénéfiques aux femmes

. Pour les boissons, le thé au curcuma (turmeric), ou le thé au jasmin sont très consommés à Okinawa. Le curcuma en particulier, aurait des effets préventifs contre certains cancers, spécialement associé avec du thé vert (lui-même source d’antioxydants – voir notre article du  8 janvier)

En basant leur nutrition sur ces aliments riches en calcium, oméga-3 et anti-oxydants, en fibres, en flavonoïdes, mais pauvres en graisses; en ne fumant pas et en ne consommant que peu d’alcool, les habitants d’Okinawa réduisent les dommages sur leurs artères notamment, et ralentissent le processus de vieillissement de leurs cellules. Leur régime nutritionnel moins calorique, conjugué à leur mode de vie sain, réduit simultanément le nombre de radicaux libres.

« Hara Hachi Bu » : retenez cette expression !

Presqu’autant que les ingrédients, les habitudes d’alimentation sont primordiales. Les okinawaïens appliquent quotidiennement le précepte « Hara hachi bu » : arrêter de manger avant d’avoir le ventre plein à 80%. Pour cela, il faut bien prendre en compte que la sensation de satiété parvient au cerveau avec un certain décalage ! En appliquant cette règle, les okinawaïens consomment bien évidemment moins de calories (environ 30% de moins qu’en occident). Et cette restriction renforce leur système immunitaire.

L’activité physique

La société okinawaïenne est très proche de la nature. C’est une société rurale. On travaille dans les champs, à la ferme. Pas ou peu de travail sédentaire – un mal de nos sociétés occidentales. Le soleil leur apporte en même temps les vitamines D qui renforcent leurs os.

Le comportement 

Certains disent que le principal secret de la longévité okinawaïenne provient de leur calme, de leur sérénité et de leur optimisme. À Okinawa, il y a peu de stress. Conjuguez cela avec des relations sociales et familiales le plus souvent très développées et saines, et vous avez la recette d’une vie psychique équilibrée.

 

Il est incontestable et avéré que le mode de vie des habitants d’Okinawa est propice à une vie longue et saine. Alors essayons d’appliquer au mieux certains préceptes des okinawaïens que l’on connait d’ailleurs bien : l’exercice physique quotidien, un mode de vie sain et équilibré … Et bien entendu une nutrition saine. Mais profitons aussi de notre chère cuisine. D’ailleurs, certains scientifiques pensent qu’un régime que l’on connait si bien serait tout aussi bénéfique que l’alimentation d’Okinawa : la cuisine méditerranéenne, tout simplement ! Quoiqu’il en soit, les okinawaïens doivent être une source d’inspiration pour tous ceux d’entre nous qui souhaitent prendre soin de leur santé.

Oden, un autre plat hivernal japonais

Jeudi, 27 février 2014

La semaine dernière nous vous présentions le shabu-shabu. Aujourd’hui, nous allons vous parler de Owen (prononcer « Odaine »), un autre plat hivernal japonais très communément préparé, et qui s’apparente au shabu-shabu.

Le Oden est simple à préparer. Comme pour le shabu-shabu, le plus difficile consistera à se procurer les ingrédients japonais. Mais bien entendu, libre à vous d’expérimenter avec les ingrédients de votre choix et plus accessibles (carottes, boeuf, tofu, saucisses, du surimi, du poulet …). Les recettes japonaises elles-même varient beaucoup, d’une région à l’autre, voire d’une famille à l’autre …

Quelques suggestions d’ingrédients japonais – l’occasion aussi de vous présenter certains produits peu connus chez nous :

. Un tiers de daikon (radis japonais) à couper en grosses rondelles 

. Un konnyaku (konjac) – coupez-le éventuellement en triangle comme les japonais le font

. Des atsuage, ganmodoki (sortes de tofu frit)  (voir photo – cliquer pour agrandir)

. Du chikuwan (sorte de surimi), hanpen (paté de poisson) ou satsumaage (gâteau de poisson frit)

. Des algues kombu

 

Ajoutez également :

. Un oeuf dur par personne

. Une pomme de terre par personne, à peler et couper en deux

. Du chou

Le bouillon

Le bouillon est un dashi classique. Le dashi est un bouillon de poisson. Les japonais eux-même utilisent souvent du dashi tout fait, voire instantané. Si le coeur vous en dit, faites votre propre bouillon ainsi :

. Deux litres d’eau

. Un konbu (à retirer un peu avant ébullition – voir article sur le shabu-shabu) 

. 30g de katsuobushi (petits copeaux de bonite séchée) à ajouter après avoir retiré le konbu – à ce  moment, éteignez bien le feu le temps que le katsuoboshi se dépose au fond de la casserole.

Puis ajoutez les ingrédients suivant, portez à ébullition et éteignez :

. 100ml de mirin (sake très doux pour assaisonnements)

. 100ml de shoyu (sauce soja)

. 2 cuillères à café de sake,

. 1 cuillère à café de sucre

 

Disposez les ingrédients dans la casserole. Laissez mijoter à feu doux une bonne heure.

Manger des sushis au Kaitenzushi

Mercredi, 26 février 2014

Les kaitenzushi sont des restaurants de sushi où l’on peut s’assoir à un comptoir sur lequel est disposé un tapis tournant. Vous saisissez les assiettes que vous voulez ou vous commandez les sushis afin qu’ils soient préparés spécialement pour vous. À la fin du repas, une serveuse vient compter les assiettes selon leur couleur, chaque couleur correspondant à un prix (voir ci-contre).

Sushi au saumon, au thon rouge, à la salade de thon, à la salade de crabe-mayonnaire, à la pieuvre, à la seiche, à l’oursin, à la méduse (si, si !), aux oeufs de saumon, à la coquille St Jacques … Mais aussi des salades, des makis divers et variés, du plus simple au concombre à ceux au nato et autres délices. Des desserts (fruits, gelées, gâteaux) sont aussi proposés, ainsi que des assiettes destinées aux enfants, des assiettes de frites notamment.

Au-dessus, le menu d’un kaitenzushi : les assiettes (en général une paire de sushi par assiette) vont de 130 Yens (1€) à 580 Yens (4,5€). Il s’agit de restauration « rapide », à ne pas comparer aux sushiya, les restaurants de sushi de standing.

Souvent le service inclue une soupe miso. Vous vous servez à volonté de thé vert macha (thé en poudre), de shoyu (sauce soja) et gingembre, tout cela disposé à disposition de chaque client sur le comptoir.

Ainsi pour 9€ on peut manger une douzaine de sushis ou makis, une soupe miso et du thé vert. En général, 12 sushis suffisent à vous rassasier. C’est donc un bon repas, pour pas cher.

 

Les maitres sushi préparent le poisson sous vos yeux. Ci-dessous, un thon vient d’être apporté au maitre sushi qui le préparera devant ses clients :

Découvrez nos kits pour sushis (kakis) !

Les prix incroyables des fruits au Japon

Mardi, 18 février 2014

Les fruits au Japon sont incroyablement chers – et nous ne parlons pas de cas extrêmes (la fraise à plusieurs centaines d’euros ou la pastèque à plusieurs milliers d’euros).

La pomme à plus de 150 Yens (soit plus de 1€) est dans chaque supérette : c’est bien ce que les japonais sont habitués à payer pour manger des fruits. Et lorsqu’ils vont dans le « depato » (centre commercial) près de chez eux, ils trouvent des barquettes de fraises à 30€ ou des melons à 65€ pièce – voir photos ci-contre et ci-dessous.

Pourquoi les fruits japonais sont-ils si chers ? Il y a plusieurs raisons à cela :

1. Le gouvernement japonais applique toujours un certain protectionnisme : il n’est pas facile d’exporter des fruits au Japon. Il y a donc moins de concurrence.

2. Les terres arables sont peu importantes.

3. La main d’oeuvre est avant tout locale (peu d’immigration), et donc chère.

4. Les méthodes de cultivation sont « artisanales » et non industrielles. On fait moins appel aux pesticides, notamment.

5. Les agriculteurs japonais sont très sélectifs et privilégient la qualité à la quantité.

Le consommateur japonais est aussi très sélectif et porte autant d’attention aux détails que les agriculteurs. Les fruits doivent être bons bien sûr, mais ils doivent être beaux aussi. Et ils sont tout cela. Remplis de saveurs. D’arômes sucrés. C’est un délice. Et dans la plus grand tradition japonaise, les fruits sont magnifiques. Formes sphériques parfaites. Couleurs vives et chatoyantes. Une attention particulière est aussi apportée à leur conditionnement et leur apparence – ils sont parfois affublés de … bonnets ! :-)

Mais tout cela s’explique surtout par le fait que les fruits sont souvent objets de cadeaux. On offre un panier de fruits (à 12,000 Yens, soit plus 90€ ci-contre) comme on offrirait un gros bouquet de fleurs. Les cadeaux sont très importants au Japon. On en offre beaucoup, notamment en signe de gratitude, pour remercier quelqu’un. Et il est alors primordial que ces cadeaux présentent une apparence parfaite.

Tous les centres commerciaux proposent ces fruits délicieux. Ailleurs, certaines boutiques de luxe aux allures de bijouteries (voir ci-dessous) proposent des fruits encore plus exceptionnels, où le melon coûtera 120€ au lieu de « seulement » 60€.

Évidemment, nous n’avons pas goûté ces fruits-là … Comment des fraises à 80€ la barquette pourraient-elles être vraiment meilleures que des fraises à 30€ la barquette !

 

Le tofu, c’est bon ?

Jeudi, 13 février 2014

Le tofu est une pâte confectionnée principalement à partir de lait de soja, que l’on trouve le plus souvent très insipide.

Encensé par les végétariens, ignoré par les autres, le tofu est-il si bon ? « Bon » comme « savoureux » et « bon » comme « bon pour la santé » ?

Voici 10 raisons pour lesquelles il faut manger du tofu, que vous soyez végétariens ou pas. Il ne s’agit pas d’en manger tout les jours. Il s’agit juste de l’inclure dans votre alimentation.

1) Tout le monde le sait, le tofu est une source de protéines importante. D’un point de vue nutritionnel, il remplace la viande avantageusement puisqu’il est dépourvu de graisses.

2) C’est une nourriture qui vous procure l’énergie dont vous avez besoin : il contient du fer (pour vous aider à lutter contre la fatigue) et, comme nous l’avons vu, il est riche en protéines. Idéal si vous faites de l’exercice. Parfait aussi pour la croissance des enfants.

3) Riche en acides gras Oméga-3, il contribue à réduire votre taux de « mauvais » cholestérol, d’autant plus s’il remplace la viande dans votre alimentation !

4) Grâce encore à ses Oméga-3, c’est un aliment qui est recommandé aux femmes enceintes. Les Oméga-3, contenus aussi dans le poisson, sont bénéfiques pour le développement du cerveau des bébés. Autre source d’Oméga-3, le poisson peut être source de substances nocives, le mercure en particulier. Il est donc préférable de manger du tofu !

5) Les isoflavones, dont le tofu est riche, contribuent à mieux réguler les effets si désagréables de la ménopause, tout simplement car ils agissent comme l’œstrogène. 

6) De la même façon, les isoflavones auraient des effets favorables sur la prostate, retardant l’augmentation de volume de cettte glande.

7) Le tofu contient des anti-oxydants, considérés comme facteurs bénéfiques contre le développement de cancer (voir notre article sur le thé vert).

8) Comme tout aliment riche en anti-oxydants, le tofu contribue aussi à lutter contre le vieillissement : contre le rides, contre la perte de cheveux (la kératine qui constitue les cheveux est une protéine).

9) C’est aussi bon pour les os puisque cet aliment est fabriqué à partir de lait de soja, très riche en calcium (sans les graisses des produits laitiers et du fromage !). Le calcium permet de lutter contre l’ostéoporose, entre autres bénéfices.

10) C’est enfin, indirectement, un moyen de perdre du poids ! Très peu calorique, très pauvre en graisses et en sodium, il remplace ainsi avantageusement des produits qui, eux, concourent à vous faire grossir. Il a aussi été démontré qu’avoir un taux de calcium important permet de perdre du poids plus facilement.

Le tofu n’est pas un aliment miracle – cela n’existe pas. Mais consommé sans excès, il est un élément contributif d’une alimentation saine et équilibrée. C’est aussi un aliment très « polyvalent ».

Soyez créatifs !

Le tofu est simple à cuisiner et on l’ignore souvent : il peut être la base de nombreux plats. Dans le hamburger, il remplace le steak et dans les lasagnes, le boeuf (ou le cheval, selon la marque :-) ). Dans la salade ou dans la quiche il remplace les oeufs (avez-vous essayé une quiche aux épinards et au tofu ?). Il se mange aussi en dessert, dans un smoothie ou agrémenté de confiture, pour ne citer que deux exemples. Ou encore pour remplacer la crème sur un gâteau au chocolat (mixez-le tout simplement) ou même pour faire une … crème au chocolat ! Avec un peu d’inventivité, les possibilités de cuisiner le tofu sont illimitées.

Alors à moins que vous ne soyez allergiques au soja, que vous soyez végétariens ou non, vous n’avez aucune excuse : deux ou trois fois par semaine, mangez du tofu !

La cinquième saveur

Lundi, 27 janvier 2014

Champignons, algues laminaires, copeaux de bonites et sardines : des sources de la saveur Umami au Japon

Vous êtes-vous déjà posé cette question : « Quelle est donc cette saveur ? ».

Nos papilles gustatives distinguent aisément le sucré, le salé, l’acide et l’amer. On connait depuis des siècles l’existence de ces quatre saveurs. Or, dans les années 1900, un japonais, le professeur Ikeda, constata l’existence d’une cinquième saveur. Le célèbre chef français Escoffier l’avait lui-même décelée d’une manière empirique. Ikeda formalisa la découverte et lui donna un nom : « Umami« . Il y a quelques années seulement, de nombreux scientifiques (médecins, biochimistes …) ont confirmé l’existence de cette cinquième saveur : nos papilles sont bien dotées de récepteurs spécifiques.

La saveur Umami est très subtile et donc difficile à déceler. Mais si « Umami » signifie littéralement « Délicieux », c’est parce que les éléments qui en sont la source se combinent avec et rendent exquis les aliments autour d’eux. Mieux, associés entre eux-même, ils créent une synergie, réhaussant l’intensité des saveurs.

Qu’est-ce qui compose le Umami ?

Ikeda avait remarqué qu’une saveur autre que les quatre connues était très prononcée dans le dashi, un bouillon japonais qui sert de base à de nombreux plats, et préparé grâce à des algues appelées « kombu » (laminaires) et des copeaux de bonite (« katsuobushi« ). Le premier contient du glutamate, un acide aminé (constituant des protéines), tandis que le second contient des éléments chimiques appelés ribonucléotides – en particulier des guanylates (dans les champignons notamment) et inosinates (dans la viande et le poisson). Mélangés, ces éléments amplifient significativement le goût des aliments.

À quoi ressemble ce goût ?

Si vous mangez quelque chose de savoureux que vous auriez du mal à qualifier, il s’agit probablement d’umami. Il est bien difficile de décrire avec des mots ce goût, autrement qu’en disant qu’il est agréable, doux et plaisant au palais. En un mot : appétissant. Pour être plus concrets, citons quelques exemples d’aliments : un fromage qui a bien vieilli, un bon steak, des fruits de mer … Tout ces aliments procurent la mystérieuse cinquième saveur. Et ce n’est pas une coïncidence.

Où trouver le Umami ?

On dit en général que les aliments doivent avoir longtemps cuit – une viande par exemple (dans un pot-au-feu) – ou être « âgés » – un fromage, pour présenter cette saveur. La cuisson longue, ou la fermentation, permettraient en effet aux molécules de se modifier et de libérer le glutamate. Vous vous en délectez alors, via les capteurs gustatifs situés sur votre langue. Outre la viande et les poissons, les légumes (germes de soja, asperges …), les fruits (tomates …), les produits laitiers et le fromage en particulier sont également sources de umami.

Il est intéressant de constater que bien avant Escoffier, et, a fortiori bien avant Ikeda, en Europe comme en Asie, on avait découvert les bienfaits des aliments riches de ces substances. Ainsi par exemple les japonais mélangeaient il y a bien longtemps déjà laminaires et bonites, tandis que les italiens expérimentaient ces saveurs dans les pâtes à la bolognaise : viande et parmesan étant une combinaison idéale. Mais citons la source la plus universelle et naturelle de l’umami : c’est tout simplement le lait maternel !

La photo de la semaine : Mille et Une Pâtisseries japonaises

« Patchwork » de pâtisseries que l’on peut trouver dans un centre commercial japonais …

Un régal pour les papilles, comme pour les yeux !

À la découverte des pâtisseries japonaises

Les pâtisseries japonaises (wagashi) sont souvent méconnues chez nous tandis que les nôtres connaissent un franc succès au Japon. Les deux pâtisseries sont, à notre goût, tout à fait complémentaires car elle n’utilisent pas les mêmes ingrédients. L’une est parfois très sucrée, tandis que l’autre ne l’est que modérément.

L’ingrédient de base des pâtisseries japonaises est le riz. Et l’ingrédient que l’on retrouve le plus souvent dans les desserts japonais est le haricot rouge (azuki), en particulier la pâte de haricot rouge (anko).

Voici un tour d’horizon des pâtisseries japonaises.

Dango : boules de pâte de riz (mochi) délicatement sucrées avec de la pâte de haricot rouge (anko), de la sauce soja sucrée ou un peu de sirop. Souvent disposées en brochettes (voir dans la photo du haut).

Manju : petit gâteau cuit à la vapeur, fabriqué à partir de poudre de riz et de sarrasin, et à l’intérieur duquel on place du anko (autour du dango se trouvent plusieurs manu dans la photo du haut).

Sakuramochi : gâteau de riz fourré de anko et enroulé dans une feuille de cerisier saumurée, que l’on mange aussi (photo ci-dessus, en bas à droite).

Kashiwamochi : comme le sakuramochi, mais enveloppé dans une feuille de chêne que l’on ne mange pas, elle.

Yatsuhashi : pâte de riz pliée en triangle, comprenant du anko et de la poudre de cannelle. Parfois d’autre saveurs sont ajoutées, comme le thé vert. Une des grandes spécialités de Kyoto (voir photo ci-dessus, en bas à gauche).

Mizuyôkan et Kuriyôkan : gelée de anko confectionnée avec de l’agar-agar, un peu de sucre et parfois avec des morceaux de figue, de patate douce ou de marron pour le Kuriyôkan. Cela ressemble à une pâte de fruit, en beaucoup moins sucré.

Kaitenyaki et Taiyaki : gaufrette fourrée de anko, respectivement de forme ronde ou ayant la forme d’un poisson.

Monaka : deux gaufrettes de riz entre lesquelles on place des haricots rouges azuki.

Melonpan : petit pain sucré en forme de demi-melon, avec une croûte « biscuitée ». À l’origine sans ajout, ils sont désormais souvent au goût de melon, ou encore au chocolat ou au sirop d’érable.

Anpan : petit pain brioché fourré de anko ou de pâte de sésame ou encore de marron.

Comme dans beaucoup d’autres domaines et comme pour notre pâtisserie, l’aspect visuel compte beaucoup dans la pâtisserie japonaise. Les gâteaux sont ainsi un régal non seulement pour les papilles, mais pour les yeux – comme vous pouvez le constater dans la photo ci-dessus. Les emballages eux-mêmes sont aussi toujours très soignés.

Lorsqu’on découvre les desserts japonais, l’usage fréquent du haricot rouge et, au contraire, l’utilisation très parcimonieuse du sucre, sont des surprises que l’on n’apprécie pas forcément. Au Japon, pas de tartes, pas d’éclairs, pas de millefeuilles ni de baba au rhum (ou alors dans les pâtisseries françaises des grandes villes). Mais à l’instar de la culture japonaise elle-même, on apprend à apprécier la saveur de ces gâteaux. On s’habitue à leur goût qu’on trouvait manquer de saveur auparavant. Et on finit même par savourer ces pâtisseries que l’on déguste selon la tradition avec un thé vert dont la douce amertume est le parfait complément.

Ittadakimasu ! Bon appétit et à bientôt pour des recettes !

Le thé vert, un secret de longévité des japonais ?

Mercredi, 8 janvier 2014

Le thé vert est-il si bénéfique pour la santé ?

 

Vers le 8e siècle, le thé fut importé au Japon de Chine par des moines bouddhistes. Longtemps, il fut réservé aux nobles et autres privilégiés. Avant que sa consommation ne se démocratise, particulièrement durant l’ère d’Edo, on le considérait comme un médicament : on le disait améliorer la digestion et être bon pour le coeur, entre autres bienfaits. Aujourd’hui, les scientifiques se penchent sur ce qu’est susceptible d’apporter ce breuvage asiatique.

 *** Cet article n’est pas une étude scientifique mais a pour but de vous faire part des connaissances actuelles sur ce sujet ***

 

Qu’est-ce que le thé vert ?

Le thé vert est issu d’une plante qui s’appelle Camellia Sinensis. Selon la manière dont les feuilles sont traitées, on obtient du thé noir, du thé oolong ou du thé vert. Pour produire ce dernier, les feuilles ne sont pas fermentées (pas oxydées), tandis que le thé noir est complètement fermenté.

 

Que contient le thé vert ?

Le thé vert contient de nombreux éléments nutritionnels. Acides aminés, enzymes, lipides, hydrates de carbone, carotenoides, tocophéroles, ainsi que des vitamines, de la caféine et divers composés minéraux notamment … La liste est longue !… Parce qu’il n’est pas fermenté, il contient surtout une grande concentration de polyphénols, des anti-oxydants très efficaces. Aucun autre thé ne contient autant d’anti-oxydants que le thé vert. Notons au passage que ce sont justement les polyphénols qui donnent au thé vert son amertume.

Les anti-oxydants neutralisent les radicaux libres, ces éléments qui contribuent à accélérer le processus de vieillesse voire à provoquer certaines maladies en modifiant l’ADN et donc les cellules. Ce sont ainsi les polyphénols qui agiraient pour donner au thé vert sa réputation de boisson bonne pour la santé. Nous avons cherché à savoir si cette réputation est justifiée.

Notre conclusion :

 

… Difficile de s’y retrouver !

De nombreuses études ont affirmé les effets bénéfiques de cette boisson, peut-être renforcées par le fait que l’espérance de vie des japonais est une des plus élevées au monde. D’autres études tempèrent ces affirmations et il est par conséquent difficile de faire la part des choses entre mythe et réalité. Ce qui est toutefois remarquable est l’étendue des bienfaits qu’aurait le thé vert. Jugez-en plutôt.

Le cancer : une pléthore d’études scientifiques ont été et continuent d’être réalisées. Les polyphénols contenus dans le thé vert joueraient bien un rôle préventif contre le cancer et même dans certains cas, ralentiraient le développement de certains cancers. Toutefois, une étude tendant à montrer ces effets bénéfiques est souvent contredite simultanément par une autre étude ! D’autre part, beaucoup d’études ne sont pas réalisées sur des personnes mais seulement dans les laboratoires. Enfin, des résultats sont différents selon que certains seuils (par exemple « plus que 5 tasses par jour ») soit atteints ou non. Il est par conséquent très difficile de faire la part des choses. Notons que les effets bénéfiques sembleraient les plus avérés sur les cancers de la peau (grâce à ses propriétés anti-inflammatoires sur lesquelles nous allons revenir), du sein et de la prostate tandis qu’ils sont plus discutables pour les cancers de l’estomac ou des poumons, par exemple.

Les maladies cardio-vasculaires, le cholestérol : le comportement de milliers de japonais a été suivi pendant plus de 10 ans et les conclusions qui en découlent semblent montrer une corrélation entre les risques de maladies cardio-vasculaires et la consommation de thé vert. Plus on en boirait, plus le risque de développer des pathologies cardio-vasculaires serait minime. Aussi, il serait avéré que le thé vert diminuerait le taux de cholestérol et simultanément augmenterait le « bon » cholestérol. En revanche, il semblerait que les quantités à consommer soient importantes (5 tasses et plus) pour qu’il y ait un effet significatif.

Le diabète : le thé vert est réputé pour réguler le niveau de sucre dans le sang et certaines études montreraient son effet favorable contre le développement du diabète de type 1. Même chose pour le diabète de type 2. Hélas d’autre études affirment qu’il n’a pas d’effet.

Le surpoids : le thé vert pourrait favoriser le métabolisme et donc pour les personnes en surpoids la perte de poids, quoique de manière non significative.

Les maladies du foie : la catéchine (un polyphénol) aide à lutter contre certaines maladies du foie, et notamment l’hépatite virale. Mais il faudrait en consommer de fortes doses, ce qui bien sûr aurait des effets sur la santé (trop grande quantité de caféine ingérée, notamment).

Maladies inflammatoires (arthrite, maladie de Crohn …) : le thé vert a des propriétés anti-inflammatoires avérées, et aurait donc un effet sur ces maladies.

Autres : lutter contre les caries, prévenir les rhumes et la grippe … Les effets bénéfiques seraient très nombreux. Mais attention aux autres effets !

 

Des contre-indications aussi !

Comme un médicament, le thé vert peut avoir des effets indésirables et des contre-indications. Il est donc recommandé de parler à son médecin avant d’en consommer de fortes quantités, a fortiori si l’on souffre d’une condition médicale particulière ou si on est enceinte. Ainsi la caféine contenue dans le thé vert (notons au passage qu’elle en contient environ deux fois moins que le thé noir) rend ce dernier indésirable lorsqu’on prend des méta-bloquants. La vitamine K qu’il contient rend moins efficaces les anti-coagulants. Il réduit aussi le taux de lithium dans le sang, et complique donc le traitement de la bipolarité. Citons aussi l’effet simultané de la pilule contraceptive avec la caféine, la première allongeant l’effet de la seconde et rendant donc le mélange plus stimulant que si la boisson était consommée toute seule. Irritabilité, insomnie, maux d’estomac, nausées, … Il faut savoir que des effets indésirables potentiels du thé vert existent.

 

Alors que penser de l’utilité de boire du thé vert ?

Comme nous l’avons dit, il convient de prendre les résultats des études scientifiques avec précaution. En l’état actuel de la science, les effets bénéfiques du thé vert, notamment contre le cancer, ne sont pas complètement avérés. Ce que l’on sait est qu’il contient beaucoup de polyphénols et que ces derniers aident à prévenir ou lutter contre de nombreuses maladies. C’est un domaine sur lequel beaucoup de scientifiques se penchent actuellement car c’est une clé de notre bien-être. Aussi, le fait que l’on mentionne le thé vert comme bon pour lutter contre tant de trouble crée un faisceau de présomption de ses bienfaits. Bien que l’on ne soit sûr de rien encore, on peut affirmer sans se tromper que – sauf contre-indications – c’est une boisson qui est en tous cas très bonne pour la santé. Alors ne vous privez surtout pas de vos deux ou trois tasses quotidiennes !

 

[ Nous rappelons que cet article n'est pas une étude scientifique. Si vous avez la moindre question médicale, veuillez consulter votre médecin ! ]

 

Ozôni, le plat japonais du début de l’année

Vendredi, 3 janvier 2014

Photo: en haut à gauche, des aliments accompagnent ozôni. Roulade d’oeuf et surimi décoré (le cheval est le signe chinois de l’année 2014). En bas à droite, du mochi grillé au four.

 

C’était à l’origine un plat prisé par les samouraïs. C’est désormais le plat que les japonais consomment à l’aube de la nouvelle année.  Il s’agit d’Ozôni (雑煮). Ce mot est composé de deux caractères chinois signifiant respectivement « mélanger » et « mijoter ». Préparer ce plat japonais est aussi simple que son nom l’indique.

Il n’y a pas une seule recette d’ozôni mais au moins autant de recettes qu’il y a de régions. Outre le bouillon, les ingrédients sont les légumes,  la viande et les mochis (gâteaux de riz).

Pour quatre personnes, préparez un bouillon de 750ml. Bouillon de poisson (daishi) ou soupe miso. Versez :

Une pincée de sel

15ml de sake

15ml de shoyu (sauce soja)

Ajoutez les légumes : carottes, daikon (radis japonais), oignons, poireaux, mitsuba (persil japonais), épinards … À vous de choisir. Et la viande : poisson ou poulet, ou encore des meatballs (« boulettes »). Laissez mijoter jusqu’à ce que les légumes soient bien tendres.

Servez, accompagné d’un bol de riz et si possible de petits plats comme les japonais le font (voir ci-contre : lotus, surimi, sardines …).

Comment faire des Yakitori à la maison

Mercredi, 18 décembre 2013

Les yakitori (yaki = griller, tori = volaille, tout simplement des brochettes de poulet) sont un des plats les plus consommés au Japon. On se rend dans des restaurants de yakitori après le travail, entre collègues. On en achète à tous les coins de rue (ou presque) pour les déguster en famille à la maison.

Pour les japonais, tout est bon dans le poulet. Au Japon, on consomme des brochettes de tout : foie, coeur, peau, cartilages … Contentons-nous tout simplement des cuisses pour notre recette.
 

Le matériel

On utilisera, si possible, des brochettes en bambou. Il faudra aussi un grand bol, un poêle et un grill, ainsi qu’une petite brosse ou un pinceau.
 

Les ingrédients, pour 4 personnes

* 90 ml de shoyu (sauce soja)
* 90 ml de mirin (sake doux)
* 50 ml de sake (ou à défaut, du vinaigre de riz)
* 1 cuillère à café de sucre
* 1 cuillère à café d’huile de sésame
* 750 grammes de cuisses de poulet
* 100 grammes d’oignons blancs

 

La préparation

* Coupez les morceaux de poulets en dés de 3 cm environ.
* Pelez les oignons blancs. Sections de 2 cm environ, en utilisant partie blanche et début de la partie verte du légume.
* Pendant ce temps, laissez tremper les brochettes de bambou dans l’eau pendant une demi-heure.
* Dans le récipient, battez au fouet 2 cuillères à café chacun de : sauce soja, sake et mirin.
* Ajoutez les morceaux de poulet dans le grand bol, de telle sorte qu’ils soient enrobés du mélange.
* Mettez l’ensemble dans le frigo pendant au moins 45 minutes.
* Dans une poêle, versez ce qu’il reste de la sauce soja prévue initialement, ainsi que le sake et le mirin. Ajoutez une cuillère à café de sucre et l’huile de sésame.
* Portez à ébullition puis baissez le feu. Laissez mijoter environ un quart d’heure, jusqu’à ce que vous obteniez un glaçage, une sauce légèrement épaisse.
* Passez un peu d’huile avant de chauffer votre grill à feu moyen-chaud.
* Préparez les brochettes : alternez morceaux de poulets et oignons, en commençant et en finissant par le poulet.
* Grillez les brochettes environ 10 minutes, en les retournant toutes les 2 minutes environ.
* Lors des 2 dernières minutes, appliquez le glaçage sur le poulet à l’aide du pinceau.
* Tournez souvent les brochettes afin que le glaçage ne brûle pas (très important). Appliquez une seconde fois le glaçage au dernier moment. Poulet et oignons doivent être bien glacés lorsqu’ils sont retirés du grill.

 

Servez les yakitori accompagnés d’une bière (une « obligation » !) et, à la manière japonaise, de « mame » (haricots japonais), et de riz.

Le Nattô, un plat japonais qui mérite d’être connu

Mercredi, 4 décembre 2013

Le nattô, tel qu’on l’achète dans tous les supermarchés. Sur le dessus, la moutarde qui est toujours incluse.

Est-ce son aspect – gluant et visqueux ? Est-ce son odeur – unique et donc indescriptible ? Quelle qu’en soit la raison, le nattô est un plat japonais encore très peu connu en occident. A défaut de vous proposer de le goûter, nous allons vous le faire découvrir.

C’est quoi le nattô ?

Le nattô est fait à partir de germes de soja fermentés avec une bactérie, le bacillus subtilis. On raconte que des guerriers japonais, au 11ème siècle, ont inventé ce mets fortuitement, ayant dû plier camp précipitamment sans finir de cuisiner des germes de soja destinés à leurs chevaux. Les graines, placées dans des sacs de pailles, avaient fermenté lorsque les guerriers les redécouvrirent, quelques jours plus tard. Ils les goûtèrent et apprécièrent. Aujourd’hui, le nattô est souvent consommé au petit déjeuner, accompagnant riz et soupe miso. Certaines personnes en mangent même tous les jours.

Manger du nattô

Rares sont les visiteurs étrangers qui aiment le nattô. Comme dit précédemment, c’est un aliment visqueux, gluant, collant. De longs filaments se forment lorsque vous saisissez des grains avec vos baguettes. Certains disent que cela sent plus mauvais qu’un vieux fromage âcre. Peu apprécient. Mais quelques-uns de ceux-là deviennent finalement amateurs.

On trouve du nattô dans tous les supermarchés ou épiceries japonais, au rayon frais. Il est le plus souvent vendu dans de petites boites de polystyrène de 50 grammes, avec un peu de moutarde et quelques gouttes d’un bouillon de sauces, appelé « talé ». Il faut bien mélanger l’ensemble avant de le manger, en salade, avec des pâtes ou le plus souvent tout simplement avec du riz, en maki par exemple.

Les japonais servent souvent beaucoup de plats à chaque repas (et en plus, ils font souvent la vaisselle à la main !). En bas à gauche, un bol de nattô.

Des apports nutritionnels importants

Outre ses caractéristiques physiques, le nattô se distingue par ses bienfaits nutritionnels. D’ailleurs, beaucoup de japonais considèrent que le repas constitué d’un bol de riz avec un oeuf et du nattô est le repas « parfait », procurant tous nos besoins nutritionnels. Il est vrai que ses apports sont nombreux. C’est une source importante de protéines, calcium, fer, magnésium, potassium, vitamines B2, B6, E, K (surtout K2) … Tout cela avec peu de calories et sans cholestérol. Mais à y regarder d’encore plus près, il se pourrait que les bienfaits de cet aliment soient encore plus salutaires qu’il n’y parait.

Le nattô, un secret japonais ?

De nombreuses études scientifiques ont été menées au sujet de cet aliment. Elle révèlent des effets très bénéfiques. En effet, le germe de soja fermenté diminuerait le taux de cholestérol. Il réduirait aussi les risques de crise cardiaque, d’embolie pulmonaire et de thrombose grâce à un composé chimique, la pyrazine et grâce à une enzyme, la protéase à serine. Il serait aussi très bon pour la peau, grâce aux propriétés anti-oxydantes de la vitamine PQQ (ou méthoxanine) qu’il contient. Les apports en vitamine K2 diminueraient quant à eux les risques d’ostéoporose, et un extrait du nattô – la nattokinase – aurait une influence contre la maladie d’Alzheimer. Enfin, des composés chimiques du nattô auraient des effets bénéfiques contre le cancer. Il est évident qu’il faut prendre avec prudence les résultats de ces études scientifiques. Il n’en reste pas moins que le nattô est certainement très bon pour la santé. Serait-ce là un des secrets de la longévité des japonais ?

Maintenant que vous savez ce qu’est le nattô, seriez-vous tentés d’en goûter ?

A bientôt pour d’autres articles sur les plats et aliments de la cuisine japonaise (et des surprises …).

Comment faire des makis-sushis ?

Lundi, 2 décembre 2013

C’est très simple et c’est tellement bon. Comme nous préparons un sandwich, les japonais, eux, préparent des makis ou des onigiris (boules de riz). Mais n’est pas faiseur de maki qui veut … C’est la raison pour laquelle nous vous donnons aujourd’hui des conseils pour faire de succulents makis sushis (il y a en effet plusieurs sortes de makis).

 

Matériel :

Une natte (makisu), en bambou ou en plastique

Un couteau bien aiguisé

Un bol rempli d’eau et de vinaigre de riz (rappelons au passage que le caractère chinois (kanji) du mot « sushi » fait référence au mot « vinaigre« )

Ingrédients :

Du riz bien sûr (du riz japonais, du riz collant)

Des feuilles de nori (algues grillées)

Les garnitures au choix (crevettes, saumon, thon, surimi, avocat, concombre, daikon (radis japonais) …)

 

Etape 1

Disposer une feuille de nori sur le makisu. Le nori a une côté qui est plus lisse que l’autre. Placez le côté lisse contre la natte.

Etape 2

Plongez vos doigts dans le bol. Ils doivent être humides pour manipuler le riz. Prenez une boule de riz et étalez-la uniformément. N’appuyez pas trop fort. Si vous écrasez le riz, il ne tiendra pas bien lorsque vous roulerez le maki.

 Selon la taille du maki que vous souhaitez, étalez le riz sur toute la surface du nori (laisser un espace de 2-3 cm au moins sur les 4 bords) ou seulement sur une bande de quelques centimètres (comme sur la photo).

Etape 3

Alignez les garnitures parallèlement à un côté de la feuille de nori (dans le sens du makisu). Si vous avez plus de deux garnitures, alignez-les sur plusieurs rangées parallèles.

Etape 4

Une fois la ou les garniture(s) placée(s), tenez le makisu, les pouces sur le bord. Soulevez doucement la natte du côté où sont placées les garnitures, et repliez-la au-delà des ingrédients. Pressez délicatement la natte sur toute sa largeur avec tous vos doigts pendant quelques secondes, de telle sorte que riz et ingrédients collent bien.

Etape 5

Déroulez le makisu. Continuez à rouler le maki sans la natte, simplement avec les doigts. Faite cela lentement afin que le riz ne sorte pas du nori et pour obtenir un maki uniformément cylindrique.

Etape 6

Vous avez maintenant un maki sushi. Roulez plusieurs fois, délicatement, la natte sur le maki sushi afin de bien affermir l’ensemble.

Etape 7

Patientez 2 ou 3 minutes avant de couper le rouleau. Au contact du riz, la feuille d’algue s’humidifie et ainsi elle ne se déchirera pas. Vous pouvez profiter de ces quelques minutes pour aiguiser votre couteau, ou commencer à préparer le prochain maki sushi.

Etape 8

Coupez des tranches avec le couteau que vous aurez préalablement humidifié. Plus vous avez utilisé d’ingrédients, plus les tranches doivent être fines.

Mangez sans trop tarder, ce sera meilleur !

Essayez différentes combinaisons d’ingrédients. Prochainement nous vous suggérerons quelques « recettes » mais d’ores et déjà, c’est à vous d’expérimenter les ingrédients que vous préférez … Comme vous le feriez pour un sandwich.

Itadakimasu !

Mata-ne *

 

* A bientôt (pour d’autres « trucs » culinaires)

 

NB : Si vous utilisez du poisson cru, veillez à ce qu’il ait été bien préparé !

Comment bien préparer le thé vert ?

Lundi, 25 novembre 2013

À l’occasion du lancement de notre gamme de thé vert (Ocha), nous avons pensé utile de partager avec vous les secrets d’un producteur de thé vert japonais sur comment bien préparer ce breuvage. Lisez attentivement ses conseils pour profiter au mieux de votre thé vert, chaque jour à la maison.

Le plus important à savoir est qu’il faut utiliser de l’eau tiède, afin de profiter au mieux de son arôme. Avec la juste température, vous obtiendrez un thé délicieux.

1. Mettez 2 cuillères à café (environ 10g) de feuilles de thé dans la théière (300 ml environ).

 

 

 

 

 

 

2. Faites chauffer la quantité d’eau appropriée. Versez dans un ou ou deux bol(s). Laissez refroidir. Si la température de l’eau est trop élevée, le thé sera amer. D’autre part, faisant d’une pierre deux coups, vous chauffez ainsi les bols.

 

 

 

 

 

 

3. Si vous êtes pressé(e) et ne désirez pas attendre, vous pouvez ajouter un peu d’eau minérale. Versez ensuite lentement le contenu du ou des bol(s) dans la théière.

 

 

 

 

 

 

4. Selon le thé vert, le temps d’infusion, comme la température de l’eau, varient. Reportez-vous bien à l’étiquette pour les instructions concernant votre thé.

La température de l’eau souhaitée peut varier de 50 degrés pour certains thés, à 90 degrés, tandis que le temps d’infusion peut aller de 30 secondes à 80 secondes.

Attendez le temps nécessaire – relaxez-vous. Ne bougez pas la théière.

 

 

 

 

 

 

5. Servez, jusqu’à la dernière goutte pour obtenir le bon goût de votre thé vert. C’est important de ne pas gâcher mais surtout vous allez ainsi pouvoir utiliser les feuilles de thé une seconde fois – et il sera toujours délicieux. N’attendez toutefois pas trop longtemps avant de préparer le second thé – pas plus d’une heure ou deux.

 

 

 

 

 

 

Rendez-vous une prochaine fois pour parler de la cérémonie du thé au Japon. Mais nul besoin de cérémonie pour apprécier pleinement cette boisson d’ailleurs très bonne pour la santé. Itadakimasu * !

 

* On traduit souvent un peu abusivement « Itadakimasu » par « bon appétit » mais en réalité, il s’agit d’une formule de politesse qui exprime le remerciement et la gratitude.