Le Japon à travers ses pubs

Mardi, 8 mars 2016

Les publicités sont souvent le reflet d’une culture. On ne réduira pas la riche culture japonaise à ses publicités, plutôt cocasses. Pas mal de kitsch, du « Animé », du « kawaii », des robots, des lycéennes en uniforme, de la J-pop … Qu’on le veuille ou non, il y a là beaucoup du Japon (moins les traditions). Quoiqu’il en soit, découvrez le côté déjanté, décalé des japonais avec ces publicités. Pas besoin de comprendre les dialogues, tout cela est souvent assez « premier degré »! …

Premier florilège (prix spécial pour la pub à 8minutes32 – écoutez bien):

 

Deuxième florilège (avec l’apparition d’un acteur français très populaire au Japon):

Allez, un 3e (des pubs récentes):

 

Votre signature en japonais !

Lundi, 22 février 2016
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Vous le savez peut-être déjà: au Japon, on ne signe pas au moyen d’un stylo. On utilise son tampon personnel (appelé « hanko » ou « inkan »).

Tous les japonais ont leur propre hanko; c’est donc indispensable dans la vie de tous les jours, pour toutes les formalités comme à la banque par exemple.

AvenueDuJapon.com propose de fabriquer votre propre hanko.

Indiquez-nous votre nom ou prénom, et nous le retranscrirons en katakana (l’ »alphabet » syllabique conçu pour les mots étrangers au Japon). Choisissez ensuite parmi notre gamme de hankos … Impression ronde ou carrée … Taille de 15 mm, 18 mm … Matériau en plastique, bois, pierre ou titane … De nombreux modèles pour tous les budgets (de 14,90€ à plus de 150€ selon les modèles) et encore de nombreuses nouveautés à venir. Alors donnez un charme oriental à votre vie de tous les jours avec les hankos. Les artistes (peintres, photographes …), en particulier, apprécient ces objets.

Consultez notre gamme de hanko en cliquant ici.

Exemples de prénoms en katakana, et de leur impression:

Mieux que Pokemon ? La sensation Yokai Watch

Jeudi, 28 août 2014

Yokaï  Watch connait un succès phénoménal au Japon (voir les vidéos ci-dessous). Préparez-vous : cela va débarquer rapidement en France … 

A l’origine de cette série, il y avait un jeu vidéo et un manga. Depuis janvier 2014, c’est devenu un dessin animé diffusé chaque vendredi à la télévision. Très vite, cette série est devenue un succès, détrônant (presque) Pokemon (diffusé chaque jeudi).

Comme Pokemon, on retrouve un héros – Keita remplaçant Satoshi (Sasha dans la VF)) – et une mascotte, Jibanyan, comme Pikachu peut l’être dans Pokemon.

« Yokai » signifie « esprit » en japonais. Ce sont, dans la culture japonaise, des fantômes aux allures de monstres, doués de pouvoirs supernaturels.

L’histoire commence lorsque Keita trouve près d’un arbre « sacré » une sorte de capsule. En l’ouvrant, il libère un esprit, appelé Whisper. Ce dernier donne à Keita une montre dotée du pouvoir de voir les esprits errants maléfiques qui causent des tracas aux habitants de la ville. Comme Sasha dans Pokemon, Keita demande de l’aide de bons Yokai pour lutter contre les mauvais.

Les machines (jeux d’arcade) dans les salles de jeux (destinées plus aux enfants qu’aux grands) permettent aux enfants de faire des « battles », comme avec Pokemon.

Tous les petits japonais demandent leur montre et les « médalou » (« médailles » en japonais) à y insérer. Le fabricant n’avait a priori pas prévu un tel succès puisque très vite les magasins étaient en rupture de stock. A chaque nouvel approvisionnement – annoncé avec toutes les fanfares – les parents s’attentent à braver des files d’attente de centaines de mètres. Aujourd’hui encore, le nouveau modèle de montre n’est plus disponible. Seul l’ancien l’est, dans la limite d’une seule montre par foyer ! A la manière, là encore, de Pokemon (avec X et Y), le jeu est décliné en 2 séries, chacun proposant des yokais uniques.

Le merchandising des produits dérivés n’est pas en reste. Tout se décline désormais en Yokai Watch dans les magasins : bentos, mugs et bavettes, t-shirts et serviettes, cahiers et crayons … pour le plus grand bonheur des petits (et évidemment des parents moins ravis …). La chanson entrainante est reprise par tous les petits (et beaucoup de grands), de même que la chorégraphie.

 

 

Pour les fans de J-Pop, la chanson et la chorégraphie complètes :

 

Et ça, c’est le dernier jeu vidéo :

 

Les concepteurs ont parfaitement quadrillé le marché et tous les supports possibles. Le marché japonais, et sans doute très vite l’occident. On prend le pari : vos enfants vont adorer !

La photo de la semaine : Les cerisiers en fleurs – Sakura, une beauté japonaise

Vendredi, 4 avril 2014

Cette semaine, les cerisiers – sakura – étaient en fleurs à Tokyo et dans ses environs. C’est toujours un moment très attendu par les japonais. C’est la confirmation du printemps. Et c’est tout simplement un spectacle mirifique de voir à tous les coins de rue et a fortiori dans les nombreux parcs.

Ce weekend, les japonais vont profiter du « hanami » (« hana » : fleur, « mi(ru) » : voir). Il vont se réunir en famille, entre amis, organiser des pique-niques dans les parcs.

Tout sur les sushis !

Mercredi, 19 mars 2014

Le terme « Sushi » est en réalité un terme très général – cela signifie littéralement « riz vinaigré ». Que vous alliez au Japon avec l’intention de déguster des sushis, ou tout simplement que vous soyez amateurs de bars ou de restaurants de sushis, nous avons pensé utile d’expliquer quelques termes les concernant … Et au passage vous donner peut-être de nouvelles idées de recettes, la réalisation de sushis laissant aussi la place à la créativité de chacun. Vous constaterez que nous aussi inséré quelques expressions japonaises pour pouvoir communiquer dans un (vrai) restaurant japonais.

 

Types de sushis :

Bara sushi (« Bala-sushi ») : Le riz vinaigré et divers ingrédients sont mélangés, comme dans une salade de riz. À ne pas confondre avec « Bar-à-sushis » :-)

Batterazushi : Sushi « pressé » au maquereau. Voir Oshizushi

Chakinzushi : Le riz est enveloppé dans une fine « crêpe » d’omelette d’oeuf (voir ci-contre)

Chirashizushi : Divers ingrédients sont placés sur un lit de riz vinaigré

Edonmaezushi : Voir Nigirizushi

Gomoku sushi : Voir Chirashizushi

Inarizushi : Le riz vinaigré est placé dans une enveloppe de tofu grillé

Nigirizushi : Une boule de riz sur laquelle est posée une tranche de poisson/crustacé. C’est en réalité ce qu’on appelle communément un sushi !

Oshizushi : Le poisson est pressé sur le riz. Une spécialité d’Osaka (voir ci-contre)

Sobazushi : Sushis réalisés avec des nouilles soba (au sarrasin) au lieu du riz

Zushi : Préfixe pour le terme « sushi »

 

Types de makis (types de sushis enveloppés dans des feuilles d’algues) :

Futomaki : Gros maki (environ 5 cm de diamètre) dont :

. California roll : Avocat, surimi, concombre, sésame.

. Philadelphia roll : Saumon, cream cheese, légumes

Kappa maki : Au concombre

Makimono / Makizushi : Termes génériques désignant les makis

Natto maki : Au natto, graine de soja fermentées

Onigiri : Boule de riz, à laquelle on donne souvent une forme triangulaire, fourrée de divers ingrédients et enveloppée de nori (c’est un peu le « sandwich » japonais)

Sarada maki : Avec de la salade

Temaki / Temaki zushi : Enveloppé dans une feuille de nori, en forme de cône

 

Ingrédients :

Ebi : Crevette

Gari : Condiment : gingembre frais mariné (voir ci-contre)

Gohan : Le riz nature

Goma (kuro / shiro) : graines de sésame (noir / blanc)

Hotate : Coquille Saint-Jacques

Ika : Calamar (Encornet)

Ikura : Oeuf de saumon

Kani : Crabe

Kappa : Concombre

Konbu : algue (laminaire)

Maguro : Thon

Mirin : Sake très doux

Murasaki : Terme employé dans les bars de sushi pour désigner la sauce soja (voir Shoyu)

Namida : Autre terme pour « Wasabi »

Nori : Algues séchées (notamment pour les makis)

Samon (« Samone ») : Saumon

Shari : Terme utilisé dans les bars à sushis, désignant le riz des sushis

Shoyu : Sauce soja

Su : Le vinaigre utilisé pour les sushis

Tako : Poulpe

Tamago : Oeuf

Wasabi : Condiment, sorte de moutarde préparée avec du raifort

Yakinori : Algues séchées grillées (pour les macis)

 

Ustensiles :

Makisu

Geta : Le bloc de bois sur lequel sont servis les sushis

Hangiri : Récipient en bois de cyprès dans lequel on prépare le riz en le mélangeant avec vinaigre, mirin, sucre et sel.

Hashi : Les baguettes

Hocho : Terme désignant les couteaux

Makisu : Natte de bambou pour préparer les makis

Shamoji

Oshibori : Serviette humide offerte à chaque client

Shamoji : Spatule pour servir le riz

 

 

Boissons :

Agari : Thé vert

Biru (« bilou ») : Bière

Ocha : Thé

Chirashizushi

Nihon shu : Saké

 

Conversation :

Domo : « Merci »

Dozo : « Voici »

Gochisôsama deshita : « Merci pour ce bon repas » (à dire toujours quand on quitte le restaurant)

Hai : « Oui »

Inarizushi

Konnichiwa : « Bonjour »

Omakase : Le choix du chef

Okonomi : Lorsqu’on commande plusieurs sushis à la fois

Sabinuki : « Sans wasabi »

 

Enfin, n’oublions comment on dit le mot « chef » : « Itamae », et surtout :

ITADAKIMASU * !

(* équivalent de « Bon appétit »)

Les jardins japonais

Lundi, 10 mars 2014

À l’image de nos cultures respectives, les jardins japonais sont très différents de nos jardins occidentaux.

Couleurs et esthétique géométrique à l’ouest, représentation de la Nature au Japon

Nos jardins ont un rôle assez « fonctionnel » : on y joue, on s’y repose, on y mange … Les jardins japonais ont pour vocation principale de représenter la nature dans son ensemble. Une vocation symbolique.

Les jardins occidentaux mettent en valeur les couleurs grâce à des plate-bandes, des bordures de fleurs, des massifs d’arbustes fleuris, tandis que les jardins japonais mettent le plus souvent l’accent sur des dégradés de verts.

D’un point de vue « géométrique », il y a aussi des différences fondamentales : la recherche fréquente de la symétrie dans nos jardins et des arbustes taillés dans des formes géométriques, l’asymétrie au Japon (bien que répondant souvent à des règles très précises) et des plantes qui sont taillées pour présenter leurs formes originelles. Les pierres dans les jardins nippons conservent aussi leur aspect naturel et on y trouve des clôture de bambous. Cela contraste avec bancs, fontaines et éventuellement statues dans nos parcs et jardins. Dans un cas les éléments se fondent dans la nature, tandis que dans l’autre cas, ils s’en détachent.

En somme, on privilégie dans les jardins occidentaux l’attrait visuel, tandis qu’au Japon, ce qui compte le plus est la nature elle-même, précepte du shintoïsme.

 

Les 3 types de jardins japonais

Ces jardins incluent toujours de l’eau (parfois symboliquement) et des pierres, rochers ou du sable. Dans le bouddhisme, eau et roche sont le yin et le yang : 2 opposés qui se complètent l’un l’autre.

Les jardins « Karesansui »

C’est ce qu’on appelle communément les jardins « Zen » ou « stone gardens » (jardins de pierre).

Un style simple, épuré, où le sable ou les graviers représentent l’eau (rivières et mer) et les pierres tantôt des montagnes, des cascades ou des bateaux. Ces endroits se prêtent parfaitement à la méditation.

Les jardins « Tsukiyama »

La nature y est représentée : la mer, les lacs, les fleuves, les îles, les montagnes, les collines. C’est la nature en miniature.

Les jardins « Chaniwa »

Ces jardins sont d’aspect simple, propices eux-aussi à la méditation. Ils sont adjacents aux maisons où l’on pratique la cérémonie du thé. On y trouve un chemin de pierre, des tsukubai (petits bassins où l’on fait ses ablutions), des lanternes de pierre et des kakei (tubes de bambou d’où de l’eau s’écoule). 

 

Les jardins japonais à eux seuls valent le déplacement au Japon, pour qui aime la nature. Si, comme les japonais les ont conçus, ils représentent la nature, ce qui frappe le plus souvent les touristes est la quiétude et la sérénité qui se dégagent de ces endroits. Une quiétude et une sérénité absolument nippones. Ces jardins sont donc aussi un symbole de l’essence même de cette culture.

Soyez vraiment Zen, en pratiquant le Zazen !

Lundi, 24 février 2014

On emploie souvent l’expression « Être Zen » ou « Rester Zen » mais qu’est-ce que le Zen ?

Le Zen est tout simplement une forme de bouddhisme qui met l’accent sur la méditation, dans une position assise, tel que la pratiquait le fondateur du bouddhisme, Siddhartha Gautama. Bouddha. Cette posture s’appelle le Zazen.

Le Zazen est donc un entrainement spirituel qui conduit à la méditation.

Comment pratiquer le Zazen ?

Une bonne posture est indispensable à une bonne respiration :

1. Asseyez-vous dans la position du Lotus (ou en tailleur) : pied droit sur ou contre la cuisse gauche et vice versa. Installez éventuellement un coussin pour plus de confort. Si cette position est inconfortable, vous pouvez vous mettre à genoux, calé(e) avec un coussin.

2. Disposez vos mains d’une de ces manières :

  • en joignant pouce et index pour former un cercle, ou
  • en joignant vos mains pointant vers le ciel comme pour une prière, ou
  • en posant les doigts de la main droite sous ceux de la main gauche, les mains dirigées vers le ciel, les pouces s’effleurant l’un l’autre, le tout posé sur vos cuisses, ou
  • comme précédemment mais phalanges des doigts jointes comme la statue de Bouddha de Kamakura au Japon (ci-contre)

3. Restez bien droit(e) : colonne vertébrale droite, sans crisper les épaules

La respiration est évidemment primordiale pour la méditation. Elle se fera par le nez. Voici comment :

1. Fermez les yeux à moitié, votre regard posé sur un point à un ou deux mètres devant vous

2. Inspirez profondément et portez votre attention sur le flux d’air qui monte de la base de votre colonne vertébrale jusqu’à un point situé entre vos yeux, appelé Miken

3. Conservez cette posture et imaginez que du Miken, tel un soleil, irradie une source de chaleur et de lumière

4. Expirez doucement en sentant le flux d’air traverser votre visage, puis votre gorge et votre poitrine jusque l’abdomen, juste au-dessus de votre nombril.

Recommencez.

Ce qu’il faut retenir :

La méditation a pour but de vider votre esprit de toutes pensées. L’essentiel pour cela est de vous concentrer sur votre posture et votre respiration (le « miken » vous aide à cela mais vous pouvez y parvenir sans). Cet état favorise l’afflux de sang dans votre cerveau et cela vous procure une grande et réelle sérénité. Ce qu’on appelle communément être « Zen ».

Setsubun, fête du « Printemps » au Japon

Lundi, 3 février 2014

Tandis que les chinois fêtent leur nouvel an, chaque 3 février, au Japon, on fête Setsubun. C’est le passage de l’hiver au printemps (Risshun), tel que l’indiquait le calendrier des japonais autrefois. C’est donc un nouveau commencement. Cela se traduit par la volonté de nettoyer des mauvais esprits les lieux où l’on vit, et même les lieux publics. Pour cela, les japonais achètent des graines de soja secs et les lancent (comme on lancerait du riz à des mariés) autour et dans la maison, tout en s’écriant : « Oni wa soto, Fuku wa uchi » (« Dehors les mauvais esprits, Faites entrer le bonheur ! »). On lance les graines dans toutes les pièces de la maison, et parfois sur une personne de la famille parée du masque du démon. C’est ce que l’on appelle mamemaki.

Cette coutume fut introduite de Chine au Japon, au 8ième siècle. Si les enfants s’y prêtent volontiers – voyant là un jeu rigolo – les grandes personnes respectent aussi souvent ce rite ancestral, par exemple dans les temples et les sanctuaires. Les sumotori, personnages importants dans la société japonaise, sont aussi connus pour pratiquer ce rite. Enfin, il est de coutume de manger autant de graines que son âge comporte d’année, plus une pour la nouvelle année.

 

Cinéma japonais : « Tel père, tel fils »

Vendredi, 10 janvier 2014

Nous lançons une nouvelle rubrique. Lorsque nous en aurons l’occasion, nous vous ferons découvrir le cinéma japonais contemporain en vous proposant un film que nous avons aimé.

Les films japonais parviennent souvent à faire vibrer la corde sensible et sont donc riches en émotions. Hélas, peu de films japonais sont traduits ou sous-titrés en français et cela limite l’éventail de films à vous proposer.

Un parfait exemple de film émouvant, « Tel père, tel fils » est encore à l’affiche. Si vous ne l’avez pas encore vu, précipitez-vous. C’est un film très touchant. Un film authentique qui ne pourra pas vous laisser insensible. L’innocence si juste des enfants, le déchirement d’une mère sidérée face à un dilemme, la connivence entre père et fils, l’évolution sous nos yeux des protagonistes … Tout est tellement vrai.

Un film profond à ne manquer sous aucun prétexte. On ne vous en dit pas plus. À vous de voir …

La saviez-vous : au Japon, on ne signe pas …

Lundi, 16 décembre 2013

Le hanko, sceau personnel, est souvent placé dans une petite boite où se trouve aussi de l’encre rouge.

Au Japon, on ne signe pas de sa main : une signature manuscrite n’est pas reconnue par la loi. À la place, on utilise un « hanko« , cachet gravé à son nom. Ce « tampon » était traditionnellement fabriqué en bois, en pierre ou en ivoire. Il est aujourd’hui le plus souvent en bambou ou en plastique.

Pour signer les actes officiels, on fait enregistrer son sceau personnel à la mairie après l’avoir fait fabriquer sur mesure chez un fabricant spécialisé – selon la matière, le prix peut aller jusqu’à plus de 100€. Si on a un nom de famille commun, on peut trouver son hanko pré-fabriqué dans des supérettes pour un prix plus modique. Bien entendu, une personne morale dispose elle aussi de son sceau personnalisé. L’encre utilisée est le plus souvent rouge. Elle est souvent incluse dans les petites boites et les étuis qui sont vendues pour ranger son tampon.

Les noms japonais sont en kanjis (caractères chinois) et les hankos sont réservés aux japonais (et aux chinois, taïwanais …). Toutefois, pour les occidentaux, il est possible d’obtenir son propre hanko en katakana, l’ »alphabet » syllabique japonais utilisé pour retranscrire les mots et les noms étrangers. Nous reparlerons prochainement des alphabets syllabiques ainsi que des kanjis.

Si vous le souhaitez, vous pouvez commander votre sceau personnel en katakana qui sera fabriqué sur commande.

Les « onsen », sources thermales japonaises

Vendredi, 13 décembre 2013

Les rotenburo sont particulièrement prisés. Bains à ciel ouvert, au milieu de la nature, ce sont des endroits idéaux pour se relaxer.

Lorsque les japonais ont quelques jours de congé et que vous leur demandez où ils partent, ils vous répondent « Tanabe », « Wakayama », « Beppu », « Aso » ou un autre endroit dont il est probable que vous n’ayez jamains entendu parler. Vous demandez naturellement ce qu’ils vont y faire. Invariablement, ils vous répondent «  Onsen  » (温泉) avec un grand sourire. Passer du temps à se relaxer grâce aux sources thermales est en effet une passion nationale.

Constitué d’îles volcaniques, le Japon dispose de milliers de sources thermales autour desquelles prospèrent désormais des stations thermales, du simple petit hôtel traditionnel (ryokan) au grand complexe touristique. Il y aurait environ 2.500 sources thermales naturelles disséminées à travers le Japon ! On s’y rend en couple, en famille et même avec les collègues …

En général, dans un onsen, les bains sont exclusifs : il y a des bains pour hommes et des bains pour femmes. Autrefois (avant l’ouverture de l’archipel aux cultures occidentales sous l’ère Meiji), hommes et femmes partageaient le même bain. Il faut préciser qu’on se baigne nu(e) dans un onsen … Imaginez-vous y aller avec vos collègues ? Mais nous digressons. Notons en tous cas que quelques établissements requièrent le port du maillot de bain.

Un véritable onsen doit répondre à certains critères. Avant toute chose, l’eau doit contenir au moins un composé chimique d’une liste qui en comprend dix-neuf. Aussi, la température de l’eau doit être de 25 degrés Celsius ou plus, avant d’être réchauffée si nécessaire.

Afin de préserver la propreté de l’eau des bains, les clients doivent se laver et se rincer conscencieusement avant de se baigner (tout comme on se lave avant de pénétrer dans le bain (ofuro), à la maison). Tout le matériel pour cela est mis à la disposition des gens : savon, shampooing et le tabouret et la cuvette d’usage dans la bains japonais. Comme nous l’avons dit, le maillot n’est en général pas toléré – ni les tatouages, associés aux Yakuzas. Après le lavage, on se rend au bain avec une serviette que l’on dépose au bord – ou que l’on pose sur … sa tête. De cette serviette est venu le nom des fameux furoshiki.

Si la plupart des japonais s’y rendent pour s’y détendre (loin du stress du travail quotidien), certains y vont pour bénéficier de bienfaits curatifs des sources thermales. Ces dernières, grâce aux minéraux qu’elles contiennent, guériraient divers maux, douleurs voire maladies. Maladies de peaux, constipation, arthrite, diabète, dysfonctionnement des règles etc. On parle de thérapie par l’onsen. Certains établissements disposent de divers bains, aux eaux de compositions chimiques différentes. Bien entendu, des services tels que les massages sont aussi proposés aux clients.

Différents types de onsen :

Selon la nature des minéraux contenus dans l’eau d’un onsen, ce dernier prend une appellation différente :

Onsen de …

… soufre : iosen, qui serait particulièrement bénéfiques contre la tension et des maladies de la peau
… chlorure de sodium (sel) : natoriumusen
… dioxyde de carbone : nisanka tanso ensen, contre les rhumatismes
… « ferreux » : tetsusen, contre l’anémie, les troubles des règles
… acide : sanseisen, pour la peau

Quelques traitements :

Homatsuyoku : des bulles massent le corps.
Utaseyu : l’eau est projetée de haut pour « masser » une partie douloureuse
Sunamushiyu : sur l’île de Kyushu (sud du Japon), on couvre le corps de sable chaud
Mushiburo : comme un sauna, de la vapeur d’eau chaude est diffusée
Zabonburo : dans le bain sont disposées des oranges, spécialités locales de la préfecture d’Oita

Quelles différences, quelles similitudes avec nos spas et nos stations thermales ? À vous de le dire. Une chose est sure … massages, traitement aux petits soins (le fameux service japonais, comme toujours), restaurant, contact avec la nature et des vues parfois magnifiques, et le plaisir de barboter … On comprend bien vite pourquoi les japonais s’offrent ces escapades à la première occasion … À ne pas manquer lorsque vous viendrez au Japon !

Un peu de poésie japonaise : les haïkus et les tankas

Mardi, 10 décembre 2013

Dans nos cultures occidentales, on connait désormais les haïkus mais les tankas sont encore assez méconnus. Tandis que les premiers sont composés de 5, 7 et 5 syllabes, les seconds sont plus longs : 5, 7, 5, 7 et 7 syllabes. Mais les différences ne s’arrêtent pas là.

Les tankas

Au total, 31 syllabes les composent, que nous écrivons en 5 phrases. Au Japon, ces 31 syllabes ne font qu’une ligne. Depuis plus de 1000 ans, les japonais écrivent ces poèmes. C’était autrefois une manière de communiquer. C’est aujourd’hui encore une façon d’exprimer ses sentiments. Une introspection ou une manière de raconter une expérience. Métaphores, personnifications de choses abstraites et vocabulaire soutenu sont les techniques littéraires fréquemment utilisées. On dénote aussi des changements : de personne, de temps; tandis que les haïkus sont plus « statiques ». Enfin, les tankas, contrairement aux haïkus, sont chantés et sont composés de deux parties, une descriptive, l’autre exprimant des sentiments ou sensations.

On écrit ces poèmes comme on exerce un art. On en écrit pour marquer un événement. C’est un hobby – de nombreux cercles de poètes de tanka existent. C’est encore aujourd’hui un des genres littéraires les plus populaires.

Les haïkus

Outre leur brièveté et la présence d’une césure (kireji), les haïkus sont caractérisés par la référence systématique à la nature. D’ailleurs, dans la tradition japonaise des haïkus, un mot doit toujours faire allusion à une saison (c’est le kigo, une figure de style faisant souvent appel à une métonymie). Généralement, les haïkus sont donc plus orientés vers le monde extérieur que les tankas. Un paysage. Une rivière. Une fleur. Un moment fugace est capturé avec des mots simples – c’est pourquoi les haïkus sont conjugués au présent. C’est alors une juxtaposition d’images évocatrices observées par son auteur. Les émotions qu’il ressent devant la nature. Rares mais simples, les mots ont chacun une grande importance. On les lit d’une traite et on voit immédiatement des images devant soi.

Si les haïkus sont déjà populaires en Occident, les tankas, forme originelle du poème court japonais, sont au moins autant pratiqués que leur cousin.

Même si les rimes sont interdites et simplifient donc la tâche, ce n’est pas facile d’écrire un de ces poèmes courts. Chaque mot doit être précisément choisi pour parfaitement exprimer un ressenti … Pourquoi n’essayeriez-vous pas ? À vous de créer vos propres haïkus !

 

Citons pour finir le plus célèbre haïku du fameux auteur Matsuo Bashô :

Une veille mare
Une grenouille saute
Le bruit de l’eau

 

 

L’Ikebana, bien plus qu’un hobby : un art, un état d’esprit

L’art d’arranger les fleurs est aussi appelé « Ka-dô« , littéralement « La voie des fleurs« . D’inspiration bouddhiste (et importée d’Inde où on offre des fleurs aux divinités depuis des siècles), cette activité devint très populaire au Japon au 16ième siècle. Au même titre que la cérémonie du thé ou la calligraphie (sho-dô), l’Ikebana est toujours pratiquée – quoique la calligraphie soit de ces trois arts le plus exercé. Mais en quoi consiste exactement l’arrangement floral ?

Pourquoi l’Ikebana ?

La raison la plus évidente est la recherche de l’esthétisme, et, simultanément, la recherche de l’harmonie qui sont des concepts primordiaux aux yeux des japonais. Réaliser une composition florale est aussi un moyen de se rapprocher de la nature. C’est un sentiment partagé dans toutes les cultures, mais un sentiment que l’on trouve à son paroxysme chez les japonais. Rappelons que la première religion japonaise  (au moins chronologiquement) est le shintoïsme, lui-même tirant son existence du chamanisme notamment. Ainsi, une composition florale devient un symbole de la Nature, dans son ensemble. On représentera parfois le ciel en haut de la composition, l’homme au milieu et la terre en bas. Cela devient, en quelques sortes, une chose vivante. Un tableau.

L’Ikebana est aussi un hobby. Hommes comme femmes, experts comme amateurs, le pratiquent – même les samouraïs pratiquaient cet art ! Cela permet de laisser libre cours à son imagination, à sa créativité. C’est un moment de calme, un moment de relaxation voire de méditation, comme l’est la calligraphie.

L’arrangement floral est tout simplement un art, au même titre que la peinture, la poésie ou la sculpture. Il s’agit donc pour l’artiste d’exprimer sa créativité – tout en respectant certains fondamentaux.

Enfin, comme un tableau réalisé par un peintre, une composition florale est aussi une décoration, que l’on retrouve souvent aux domiciles des japonais.

Comment pratiquer l’Ikebana ?

De nombreux styles d’Ikebana existent. Des manières traditionnelles, et d’autres contemporaines. On peut citer notamment Nageire (pour la cérémonie du thé), Rikka, Seika, Moribana. Les différences proviennent principalement de la forme de vase utilisée. Ainsi le style Moribana requiert un vase plat afin que la composition horizontale rappelle un paysage. Bien entendu, les dispositions des éléments définissent aussi le style. Horizontal comme nous venons de le voir, mais aussi rampant, ou en cascade, ainsi que droit ou penché.

Afin de conserver le plus longtemps possible la fraicheur des fleurs, on coupe les tiges sous l’eau. On peut aussi les passer à la vapeur. On veille à utiliser une branche courte, une moyenne et une longue.

On utilise ces accessoires, en plus d’un vase bien sûr :

. Kenzan : petite planche sur laquelle sont fixées des piques pour tenir des tiges, des branches.
. Shippo : un support cylindrique partitionné pour tenir droit les tiges et les branches
. Des ciseaux (voir ci-contre)

L’importance du choix des éléments est évidemment primordiale. Pour leur disposition, il y a deux grands principes que l’on retrouve d’ailleurs dans d’autres domaines (peinture comme jardinage …) au Japon : l’occupation de l’espace et l’asymétrie. Et toujours, l’harmonie …

Selon les écoles (il en existerait trois mille), les règles varient. Tel style requerra par exemple que le vase ait une hauteur du quart de l’ensemble de la composition, le nombre de tige ou de branche sera de sept etc … Nous ne rentrerons pas dans ces détails très spécifiques. Mais quels sont les éléments de la composition florale ?

Ce ne sont pas seulement les fleurs. Puisqu’un arrangement floral est une suggestion de la Nature, on veille le plus souvent à associer différents éléments. Fleurs et pétales bien sûr, mais aussi branches, feuilles, herbes, mousse, fruits … Part belle est faite souvent autant aux fleurs qu’aux branches nues. En définitive, une feuille flétrie ou un bourgeon sont aussi importants qu’une fleur éclose. L’Ikebana, c’est un état d’esprit. On dit d’ailleurs qu’il enseigne aussi la tolérance.

 

Comme toute oeuvre d’art, une composition florale est vouée à la subjectivité de son observateur. Mais comme nous l’avons dit, elle est aussi soumise à certaines règles. L’amateur regardera à la fois les couleurs et leurs combinaisons. Les formes des éléments et la structure de l’ensemble. Les courbes et les lignes. L’harmonie du tout.

L’Ikebana, c’est donc bien plus qu’un simple bouquet, beaucoup plus qu’une simple décoration. Certains initiés iront jusqu’à dire que c’est une philosophie.

Le saviez-vous ? Au Japon, on ne souffle pas pour éteindre l’encens

Mercredi, 13 novembre 2013

Selon la coutume japonaise, il est impropre de souffler sur un bâton ou un cône d’encens après l’avoir allumé car dans la religion bouddhiste, on considère la bouche comme « impure ». Mais on ne laisse pas non plus la flamme allumée : elle consumerait trop vite l’encens. Pour l’éteindre, on utilise simplement sa main comme un éventail. Cela permet aussi d’attirer à soi un peu de la fumée de l’encens et donc de humer son arôme.

Même si ce usage est surtout appliqué dans un contexte formel, comme dans un temple, c’est une manière élégante et cela sera donc fort apprécié par vos connaissances et amis japonais.

Dites-le avec des cartes …

Mardi, 5 novembre 2013

La culture japonaise se caractérise par son raffinement. On retrouve cela notamment dans la papeterie et en particulier dans les cartes de voeux. Société moderne s’il en est, le poids des traditions reste néanmoins très ancré dans la culture japonaise. Ainsi, au pays de l’électronique, les cartes de voeux ont toujours plus d’importance que les cartes électroniques ! En effet, comment ne pas apprécier ces beaux papiers, tantôt avec du chirimen (tissu crêpé japonais), tantôt en papier washi, ces décorations colorées … ?

À quelques semaines des fêtes, découvrez des cartes de voeux japonaises avec des calligraphies, ou encore le modèle avec Origami … Plus que des cartes, de véritables cadeaux, pour transmettre un message du fond du coeur à quelqu’un qui nous est cher …

Les arts martiaux japonais en quelques mots …

Samedi, 26 octobre 2013

AvenueDuJapon.com a pour vocation de vous faire découvrir le Japon et sa culture, pas seulement grâce à sa boutique, mais aussi par l’intermédiaire de ce blog.

 

Dans la langue française, nous utilisons environ 40 mots japonais seulement … Une partie significative de ces mots provient des art martiaux japonais. Justement, aujourd’hui nous allons vous donner la traduction littérale de quelques mots japonais dans le domaine des arts martiaux. Alors que veulent dire exactement Judo, Karate, Tatami etc … ?  Voici quelques explications.

Tout d’abord, les traductions de suffixes :

- do : la voie, l’art (ex: judo, bushido)

-ka : « une personne » (ex: judoka, karatéka)

Et les traductions des mots les plus utilisés :

Karate :  唐手  Main Vide : plus que le sens « main nue » donc « désarmée », on pense à la vacuité de l’esprit, comme dans la méditation

Judo :  柔道  La voie de la souplesse, comme on s’adapte à son adversaire

Aikido :  合気道 La voie de la concordance des énergies

Ju-Jitsu :  柔術  L’art de la souplesse (notez « 柔 » : le même kanji que dans Judo)

Kendo :  剣道  La voie du Sabre

Sumo :  相撲  Se ruer l’un sur l’autre

Dojo :  道場  L’endroit où l’on trouve la voie

Tatami : 畳  Tassé – comme la paille l’est pour fabriquer un véritable tatami

Dan : 段 Rang, degré – comme les marches d’un escalier

Ippon : 一本 Littéralement, c’est un compteur pour les objets longs. Ici cela fait référence au bras.

Kata : 形 Littéralement « retracer à l’identique avec un pinceau »

À bientôt pour d’autres explications de mots !

LA PHOTO DE LA SEMAINE : Jardin Zen

Vendredi, 25 octobre 2013

 

Les jardins bouddhistes Zen symbolisent l’essence de la nature, sans toutefois chercher à reproduire son apparence. Ainsi les graviers et le sable remplacent l’eau. On visite ces jardins dans les temples, tellement propices au calme et à ma méditation.

Le Sousaku Hanga, estampes japonaises modernes

Jeudi, 10 octobre 2013

 

Tout le monde connait les fameuses estampes japonaises … Les images du monde flottant ou « Ukiyoe » … Beaucoup moins connu, le Sousaku Hanga est un art qui s’apparente à l’Ukiyoe et auquel s’adonnent beaucoup de japonais.

 

L’artiste dessine l’oeuvre qui est destinée à être imprimée. Il applique ensuite l’ébauche sur une (ou plusieurs) planchette(s) de bois afin que sur celle(s)-ci soient marqués les contours. Ensuite, il grave  le bois en suivant les courbes du dessin. Finalement, l’artiste applique de la peinture ou de l’encre sur le bois et en pressant fortement un papier sur la gravure, il obtient son oeuvre, qu’il peut ensuite reproduire à volonté. Il suffira pour cela de rajouter de la peinture. Un même hanga nécessite souvent plusieurs gravures, plusieurs planches de bois. Les objets et les couleurs du dessin se superposent ainsi. Un processus long et minutieux, qui requiert bien du talent et de la patience.

 

 

Trois planchettes ont été utilisées pour cette oeuvre.

 

LA PHOTO DE LA SEMAINE : Lampions japonais lors d’une fêtes estivales

 

L’été, les japonais organisent de petites fêtes … Musique et danses traditionnelles, au rythme des « taiko » (tambours japonais), sont à l’honneur, ainsi que les lampions haut-perchés, scintillements dans l’obscurité du ciel.

Un aperçu de l’Art Japonais

Jeudi, 25 juillet 2013

Il faut préciser pour commencer que l’art japonais est issu de deux grandes influences : la nature et la culture chinoise. Dès le commencement, l’art japonais se distingue car il porte sur des objets différents de ceux à travers lesquels les arts des pays occidentaux se sont manifestés. Voici en bref un descriptif de cet art millénaire et indémodable.

L’art japonais inspiré de la nature

Dans la culture japonaise, la nature est considérée comme bénéfique à l’être humain. De ce fait, le peuple japonais est très lié aux choses de la nature. Pour le japonais, la nature est une mère qui veille sur la nation. Cela est d’ailleurs le principe du Shintoïsme également. Cette religion a pour principe de vénérer des entités divines : les «Kamis». Ceux-ci résident dans différents endroits de la nature.

Lorsqu’on se penche sur l’art japonais, on remarque que le lien avec la nature est intense. L’architecture du pays est aussi inspirée de la nature.

L’art japonais inspiré de la Chine

La seconde influence qui a façonné l’art japonais est celle venant de Chine. Cela a été particulièrement fort durant les époques Asuka et Nara (du VIème au VIIIème siècle). A cette période de l’histoire, la majorité des communautés dont l’artisanat était la profession étaient issues du continent. Cela s’est poursuivi, notamment pendant l’époque Kamakura (du XIIème au XIVème siècle).

L’influence de l’art chinois sur celui du Japon a ainsi eu un impact remarquable avec l’introduction de la religion bouddhiste dans le pays au VIIème siècle et simplement parce que la Chine est proche géographiquement du pays.

Quelques facettes de cet art

-L’Ikebana

La naissance de cet art tel qu’on le connait aujourd’hui remonte à l’époque Muromachi au XIVème siècle. Il s’est développé dans l’ensemble du Japon de manière progressive. Les historiens considèrent qu’il a débuté depuis la parution d’un manuel sur l’art d’arranger les fleurs, célèbre dans l’histoire de l’art japonais.

L’Ikebana se focalise sur des fleurs spéciales: les herbacées. Il privilégie les espèces vertes telles que le pin. Selon certains historiens cela est dû au fait que les populations à l’époque de la création de cet art pensaient que les arbres de cette couleur permettait d’accéder à la vie éternelle.

-L’ukiyo-e

«Ukyo-e» signifie «images du monde flottant». Il s’agit d’une école picturale d’art japonais qui a vu le jour au XVIIème siècle. Du XVIème au XIXème siècle, elle est la plus importante de l’art de l’estampe, gravée sur bois.

-Le Shodo (calligraphie)

Le Shodo consiste en l’écriture de caractères chinois, les kanji. La calligraphie japonaise se différencie des autres arts. Elle met l’accent sur la simplicité et la connexion entre le corps et l’esprit (on fait souvent le lien entre Shodo et Zen). Mais l’art de l’écriture requiert la maitrise d’éléments tels que la ligne, l’espace et la forme, comme dans la peinture.

-Les Haïkus

Ces poèmes laconiques font très souvent référence à la nature et ils doivent toujours évoquer une des quatre saisons. La nature et le Zen sont ainsi très présents dans cette discipline aussi.

La culture japonaise est fascinante et fourmille de découvertes pour nous occidentaux. Une manière de l’appréhender un peu est d’explorer la virtuosité et la créativité des japonais à travers leur art.